le 23 avr. 2020
Et toujours la noirceur
Un roman trop sombre, trop désespéré. Des premières pages jusqu'aux dernières, Sandrine Collette nous écœure de cette noirceur et en rajoute des couches jusqu'au dénouement sans presque nous laisser...
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Corentin, enfant mal-aimé, est confié par sa mère à Augustine, son arrière-grand-mère habitant la vallée des Forêts. Devenu étudiant à la grande ville, il se plonge dans la fête permanente tandis qu'une chaleur anormale n'en finit plus de transformer la terre en désert. La nuit où le monde achève de s'effondrer, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Guidé par l'espoir insensé de retrouver Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts. Il y retrouve la vieille femme, qui a elle aussi survécu, et Mathilde, une jeune femme des environs avec laquelle il jouait pendant son enfance.
Le trio va survivre avec les moyens du bord, même si la terre, la rivière et la forêt n’offrent plus la moindre ressource. Au fil des ans les enfants de Corentin et Mathilde viendront agrandir la tribu, tandis que les conditions de vie ne cesseront de se dégrader.
Une catastrophe, un survivant miraculé qui va retrouver des survivantes miraculées. Des années passées au cœur des forêts en petit comité. Une famille qui se crée, des enfants et des chiens. Survivre malgré le manque de nourriture et l’absence d’espoir. Un roman sur l’effondrement du monde qui déborde de tristesse et d’humanité. L’intime plutôt que les effets de manche, les petits riens plutôt que le spectaculaire, Sandrine Collette aborde une thématique déjà vue cent fois sous l’angle du ressenti individuel plutôt que dans la mise en scène pleine de bruit et de fureur d’une sauvagerie collective.
Le résultat est impressionnant d’intensité, d’émotion et d’une forme de lucidité qui lacèrera les cœurs les plus endurcis.
Créée
le 3 févr. 2025
Critique lue 12 fois
le 23 avr. 2020
Un roman trop sombre, trop désespéré. Des premières pages jusqu'aux dernières, Sandrine Collette nous écœure de cette noirceur et en rajoute des couches jusqu'au dénouement sans presque nous laisser...
le 7 août 2020
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