Le récit, écrit avec une admirable sobriété, est poignant. C'est probablement le témoignage sur la Shoah qui m'a le plus touché, tout en m'en apprenant beaucoup. Le livre évoque aussi avec pudeur la vie après le retour des camps.
La longue postface d'Annette Wieviorka offre par ailleurs un récapitulatif concis et rigoureux sur la chronologie des exactions anti-juives des années 40-45.
Un livre essentiel sur l'absence des proches, la cruauté, les souffrances, les silences que rien ne peut remplacer et la pesante mémoire qui habite toute une vie.