Le Da Vinci Code ne m'avait pas déplu, les personnages, la narration, la course poursuite et les théories abracadabrantesques avaient fait écho à mes souvenirs d'enfance (Indiana Jones dans une certaine mesure).
Lu en deux jours Inferno n'est qu'une ressucée de ce qui a fait son succès où La Divine Comédie de Dante est la règle et Florence le nouveau Terrain de jeu. Robert Langdon, le personnage principal se retrouve une fois encore au coeur d'une série de codes à décrypter (ce qui paraît logique pour un professeur de Symbiologie) mais la narration prend vite l'eau.
Dan Brown s'arrête systématiquement, et à des moments parfois cruciaux sur les descriptions des lieux, oeuvres, monuments dont il dresse des esquisses à la manière d'un guide touristique. Pour tout dire en pleine course poursuite le lecteur à le droit de contempler le Ponte Veccio où d'avoir un petit raffraichissement sur l'oeuvre de Vassari.
Il faut s'attarder également sur le héros principal, Robert Langdon, autour duquel s'organise la narration. "Professeur d'université en symbiologie".... C'est à peu près tout ce qui résume le personnage. De lui, en l'espace de 4 romans nous n'en saurons pas beaucoup plus. Je veux bien croire qu'il soit amnésique mais le monde entier autour de lui semble l'être puisqu'il n'est fait aucune référence à ses aventures passées; lui-même ne faisant aucune allusion à sa vie précédente (ses anciennes partenaires par exemple).... Le personnage est lisse à l'extrême ... sa plus grande faille étant une légère claustrophobie et une tendance à faire confiance à tout le monde.
Enfin le noeud de l'histoire (que je meurs d'envie de révéler) me laisse plus que perplexe. L'idée d'un complot mondial (pourquoi pas), assortie d'une réflexion sur l'augmentation exponentielle de la population conduit le lecteur à une conclusion qui laisse perplexe... C'est bien simple j'ai fermé le livre en me disant (ah oui ... ça n'a pas l'air de déranger beaucoup les personnages)...
Malgré tout, lu en deux jours. La lecture est facile et on a envie de voir si les twists que l'on imagine sont réellement ceux choisis par l'auteur.