Troisième volet de son autobiographie, ce livre revient sur les années qui ont suivi l’accident cérébral de Kirk Douglas en 1995. L’acteur y raconte son combat contre les séquelles, la dépression et son long travail de rééducation, épaulé par une équipe médicale mais surtout par sa femme, qu’il décrit comme son pilier.
Ce qui frappe, c’est la place de l’humour, présenté comme une arme essentielle pour se reconstruire. Douglas partage aussi des réflexions sur l’amitié, la perte de proches comme Sinatra, Lancaster ou Quinn, ainsi que sur la famille et la religion, qui l’a profondément apaisé.
Le livre souffre parfois de redondances, surtout dans sa première partie où il reprend des éléments déjà abordés dans sa précédente autobiographie. Mais la seconde moitié, plus intime et détaillée sur sa maladie, se révèle touchante et inspirante. Douglas ne se contente pas de raconter : il veut aussi transmettre un message d’espoir aux malades, en insistant sur la persévérance, le rire et le respect des autres.
Un témoignage introspectif, sincère et humain, qui, malgré ses répétitions, conserve une vraie force.