Affaire classée, l'objectivité plus tard.

Tout démarrait pourtant très bien. Un ton légèrement romancé pour nous plonger dans l'atmosphère étouffante et empuantie de l'East End, le suspect se révèle lentement au travers d'un portrait avec un éventail de faits/preuves permettant d'étayer la thèse de Patricia Cornwell. L'enquête semblait partir dans la bonne direction.

Malheureusement, plus on avance dans la lecture et plus les preuves tangibles se transforment en conjectures jusqu'à virer au grotesque quand l'auteur tente par tous les moyens de prouver qu'elle seule détient la Vérité dans cette affaire.
Allant jusqu'à s'appuyer sur les peintures de Sickert et en déduire un ramassis de théories (qui n'étaient pas sans rappeler celles que certains de mes professeurs de français ont pu faire sur les livres que j'ai dû étudier) ne tenant pas du tout la route.

Dommage. Dépenser autant d'argent dans une pseudo-enquête dénuée de toute objectivité quand on étale son savoir et que le sujet est aussi intéressant, c'est un véritable gâchis.
J'en connais un qui, depuis l'au-delà, a sans doute beaucoup apprécié cette affaire classée..."Ha Ha".