Ce livre m’a été offert et comme à chaque découverte, je reste optimiste et attend toujours une bonne surprise … Pas cette fois ! Cette auteure, je ne l’a connaissais pas, je n’en avais jamais entendu parler, c’est donc sans apriori, ni conviction que je me suis plongée dans ce roman.
Mais ici tout est surfait. On va de surenchère en surenchère, pour dépeindre un tableau triste et surréaliste. Trois femmes, trois générations qui vont nous relater leurs vies passées, présentes et celle qu’elle souhaiterait obtenir. Une grand-mère, sa fille et la petite fille adoptée vont nous dresser une satire très poussée d’une famille riche vivant à Marseille. Mais c’est trop gros. Entre mensonge, racisme et pure méchanceté, on rencontre des faux problèmes amené sans grande subtilité. C’est avant tout l’histoire d’une famille qui n’en est pas une. Une famille qui se déchire, cela existe, mais là c’est à la limite du tolérable. Les personnages sont exacerbés de telle façon que je m’énervais contre eux, voulant leur faire autant de mal, qu’ils s’en font tout au long des histoires.
Je ne ferme jamais un roman avant de l’avoir finis, alors je me suis acharnée pour y arriver. Ce livre ne présente aucun intérêt, il n’y a pas de but ni d’objectif. Les personnages sont à la limite de la cruauté pure et de la bêtise humaine. Cette histoire n’a pas d’enjeux, à tel point qu’une fois finis, j’étais soulagée. Au fond c’est un roman sur les femmes, les problèmes qu’elles peuvent rencontrer « même au sein d’une riche famille »… ! Mais on ne voit pas où cela veut en venir, ni quand on verra le bout du tunnel.
En tant que lectrice et en tant que femme, je ne comprends pas ce livre et pire, j’ai ces personnages en horreur. Donc si le but était de me faire détester toute une famille, chapeau c’est réussi !