Elle vit seule avec son père et sa grand-mère, la Vieille, qu'elle l'appelle. Elle pue la naphtaline, la Vieille, du coup, cette odeur la dégoûte. Elle la croyait morte, sa mère, celle que les autres appellent Kivousavé, la pute... Pour elle, c'est la princesse japonaise. Le soir, elle invente des histoires avec cette princesse, elle se raccroche à ça... Puis elle va découvrir l'amour, l'amitié, les maths mais surtout la vie. Elle veut tout simplement connaître la mère qu'elle n'a jamais pu avoir, elle veut juste connaitre Kivousavé.
Étonnamment touchante, cette lettre ouverte à "Kivousavé" retrace sept ans de la vie d'une jeune fille dont le nom n'apparaîtra jamais dans le roman. Je suis en particulier surprise de la facilité avec laquelle l'auteure parvient à faire évoluer son style d'écriture : de l'adolescente prise de doutes à la jeune femme qui entre dans la vie.