le 23 févr. 2014
Into the wild.
J'ai découvert l'écrivain Jack London il y a quelques années, en lisant par hasard "Croc-Blanc". L'image professorale que j'avais de lui vola alors en éclat pour me montrer au contraire un personnage...
Le seul intérêt du roman réside dans la progression narrative de l'animal, passant par différentes vies, différentes éducations canines pour terminer par un retour à l'état féral. Mais le style d'écriture est vraiment fade, les actions se succèdent avec une telle intensité qu'il est difficile de comprendre où l'on se trouve, des descriptions trop brèves qui ne permettent pas au lecteur de s'immiscer dans le roman. En lisant ce roman, j'avais l'impression qu'il manquait des mots, des phrases, des chapitres, surtout au début. Je salue néanmoins l'initiative de raconter une histoire animale, difficile compte tenu de la place négligeable des dialogues dans ce genre de roman. Mais il n'empêche que sur la forme, c'est mauvais, malgré les bonnes intentions.
Je déconseille fortement la lecture mystique de l'essai " The Other Animals " trouvable à la fin du roman qui défend, sans données scientifiques à l'appui, la thèse de la rationalité de l'animal non-humain, mélangeant sciemment raisonnement et conditionnement (Pavlov, 1903).
Bref, je ne comprends pas l'engouement suscité par ce livre très médiocre.
Créée
le 24 nov. 2020
Critique lue 434 fois
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