Ce film narre par le menu la déconstruction d'un homme, un publicitaire.
Après un accident de voiture (dans le roman, contrairement au film éponyme, la tentative de suicide n'est pas d'une évidence absolue), Eddie remet toute son existence en question en réalisant sa vacuité.
Il passera par différents stades pour se reconstruire tel, sans doute, qu'il aurait dû être sans la pression consumériste de la société états-unienne : non pas monolithique et tourné vers la seule réussite personnelle selon les critères bien établis du capitalisme mais multiple, pluriel, complexe et au final, beaucoup plus intéressant.
Même si le propos est sérieux, les dialogues sont souvent très drôles car le narrateur assène sa vérité crue, sans ambages. Ce film, bonus non négligeable, m'a permis de comprendre le cubisme.
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