L’art de la joie… Joyeux, je doute qu’un seul des personnages de ce roman ne le soit. Modesta ne l’est, à toute évidence, presque jamais. Elle a ce défaut de beaucoup parler, de beaucoup dénoncer, mais cependant de ne jamais agir. Elle nous laisse, à l’étroit dans quelques villas, assister aux conversations des personnages qui vont et qui viennent, qui meurent aussi parfois, puis aux états d’âme des femmes et aux crises de colère des hommes. Il y a surtout toutes les amourettes du personnage, qui dès leur commencement ont l’avant-goût du dysfonctionnement. Finalement, le roman tourne autour de ce thème qui est pourtant bien moins intéressant que celui de l’engagement du personnage qu’on ne percevra toutefois qu’à travers d’éternelles discussions. Je dois avouer que ce livre, sans l’avoir détesté ne m’a pas passionnée et m’a même parfois ennuyée.