Tout d'abord, je précise que n'ai pas la prétention d'être un spécialiste de Warhammer ou de GameWorkshop mais je voudrais mettre en perspective cette histoire pour parler autant de la série que de ce premier tome.

Au commencement : GameWorkshop créateur et propriétaire de l'univers Wharhammer 40 000 est un éditeur de jeux de figurines (jeu de plateau de stratégie) qui a développé tout un univers pour habiller les différents scénarios que l'on pouvait jouer avec ses jeux.

Au fil des années, faute d'avoir été drastiquement surveillé dès le départ, l'univers de GameWorshop s'est complexifié au delà du raisonnable (jusqu'à la contradiction diraient certains), au gré des auteurs, des multiples révisions de règles de jeu etc...

Du coup l'univers avait besoin d'être retaillé afin d'y voir un peu plus clair, c'est la finalité de l'Hérésie d'Horus.

Cette série met en scène les plus grands héros de cet univers, "les Primarques", et le plus grand d'entre eux Horus, le fils prodigue qui trahira son père, l'Empereur de l'humanité, dans une guerre civile connue comme "L'Hérésie d'Horus".

Avec ce premier tome, l'écrivain Dan Abnett fait souffler un vent épique et quasi shakespearien "dans un univers lointain, où il n'y a que la guerre".

Tout le talent de Dan Abnett s'exprime dans cet ouvrage, les héros sont montés au pinacle pour déchoir avec d'autant plus de drame, à l'image du fils prodigue Horus. Celui qui porte le titre prestigieux de "Maître de Guerre", va au comble de l'ironie enflammer la galaxie dans une guerre contre l'humanité et se retourner contre ceux mêmes qui l'avaient honoré de ce titre et de cette charge.

L'ambiance et les défis de cet univers sont parfaitement retranscrits grâce à la plume talentueuse de Dan Abnett auteur prolixe et emblématique parmi tous les auteurs qui gravitent dans la galaxie Warhammer.

De nombreux passages restent en mémoire longtemps après la lecture de ce premier tome.

Je pense à la cérémonie nocturne du Mournival, au clair de lune, dont la perfection du moment se voit au fil de l'histoire graduellement contrainte, dénaturée jusqu'à finalement se briser en emportant avec elle tous les grands idéaux de fraternité et d'aspiration pour l'humanité.

Comment oublier aussi, la phrase secrète des loges guerrières "Je ne saurais le dire" qui ponctue toujours à point nommé certains dialogues, tout en prenant alors un tout autre sens (dramatique) pour le lecteur averti.

Le premier tome de cette série est une réussite, car une fois le livre terminé, comment abandonner ces protagonistes dans "une galaxie en flammes" et ne pas enchaîner sur les tomes suivants ?
Mortadelle
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le 12 mars 2015

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Mortadelle

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