Zola, certains détestent, d'autres adorent, son écriture oppose.
Je crois que c'est le premier Zola que je lis et je suis contente de faire partie du second groupe !
J'aime l'écriture du quotidien, l'écriture de la banalité, du simple quand son écrivain ne cherche pas à la rendre complexe, mais proche de la réalité, comme si cette vie était palpable. J'aime les personnages héros de leur propre vie, héros pour eux-mêmes, par le simple fait qu'il sont. Ici la misère rôde, elle est le centre de l'existence des personnages, une obsession pour eux, une fascination pour le lecteur à mesure que les pages se tournent. Ce pourrait être une simple histoire, un fait divers, un documentaire, un essai... dont le sujet n'est autre que la pauvreté, l'écriture de celle-ci, l'alcoolisme, son écriture, Gervaise et tout son petit monde qui suscitent l'espoir, la déception, la compassion, le dégoût, etc.
J'ai été absorbée par cet univers de la banalité et cette écriture et j'ai hâte de lire d'autres Zola !