Errer dans les rues de New York

Me serait-il possible. De pouvoir lui parler, le rencontrer ?

Ces mots sont les deux premières paroles, phrases de la chanson Des fleurs pour Salinger d'Indochine. Très belle chanson au passage qui rend hommage à cet écrivain qui est J.D Salinger.

J'ai envie de dire que ce livre est tout aussi beau que la chanson. Alors oui, il faut s'accrocher au style d'écriture qui est lourd avec énormément de répétitions. Et quand je dis énormément, je suis presque gentil. Un style d'écriture aussi qui fait que Holden parle comme si on était son pote.

On se retrouve donc dans une histoire où on suit un jeune qui se nomme Holden Caulfield qui se fait renvoyer de son lycée et il va décider d'errer pendant quelques temps dans les immenses rues de New York. Mais c'est aussi un livre qui raconte ses diverses histoires. On s'attache à ce personnage qui on s'en rend compte vite n'aime pas grand monde. Mais qu'il est surtout complètement perdu dans un monde qu'il a du mal à comprendre. Et dans lequel il fait des rencontres des plus hasardeuses et des plus loufoques. Elles donnent alors des dialogues curieux et parfois sans aucun sens. Mais parfois drôles. À travers ce Holden, on rigole mais je pense qu'on peut tous un peu se voir dans ce personnage qui est très bien écrit

Salinger nous offre une histoire assez touchante et drôle à la fois. Malheureusement, le style d'écriture pourrait en freiner certains. Mais cela vaut la peine de s'accrocher. Une lecture qu'il ne faut pas manquer.

À la réponse en quelque sorte d'Indochine. Oui, j'aimerais bien rencontrer ce Holden Caulfield.