1 chapitre sur 2
Ils sont des livres dont on se souvient toute sa vie. Mais avec un sentiment de satisfaction modéré, tiède. Celui-ci en fait partie. Et pourtant il était précédé d'une belle réputation - due à de...
Par
le 7 juil. 2021
11 j'aime
10
L'enfant qui voulait disparaitre est un livre qui interpelle.
D'une part sur le fond puisqu'il aborde le thème du racisme envers les Afro américains aux Etats-Unis.
D'autre part car le récit oscille sur la forme entre situations burlesques et réflexions plus philosophiques. Pour finir en apothéose limite messianique.
Jason Mott met en scène un romancier noir (sans nom) en tournée de dédicace. Romancier qui abuse des rencontres féminines et de l'alcool au risque de se retrouver dans des situations parfois comiques, parfois tragiques, toujours fortes émotionnellement parlant.
Ce romancier a également la particularité d'avoir des visions. En particulier celle d'un enfant à la peau noir ébène.
Le récit aborde le sort des noirs aux USA sous 2 angles :
- la violence policière et raciste qu'ils subissent au quotidien ;
- la tentative d'entrer dans le "moule", de se comporter de manière "standard". Bref de se rendre "invisible" et disparaitre du décor.
Je ne peux que conseiller de découvrir le livre.
L'écriture y est simple et rythmée. La lecture s'en ressort aisée et passionnante.
La spécificité réside dans l'alternance des chapitres entre :
- le récit principal,
- l'histoire d'un enfant surnommé "Charbon" dans son enfance.
- les visions du "Gamin ébène" et les dialogues quui s'ensuivent.
Un récit qui passe du rire aux larmes.
Des évidences aux interrogations.
A ne pas manquer.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes National Book Award Fiction et 2025, match France USA : années 2000 et Auster / Schmitt
Créée
le 6 juin 2025
Critique lue 7 fois
1 j'aime
Ils sont des livres dont on se souvient toute sa vie. Mais avec un sentiment de satisfaction modéré, tiède. Celui-ci en fait partie. Et pourtant il était précédé d'une belle réputation - due à de...
Par
le 7 juil. 2021
11 j'aime
10
Je n'ai que trois choses à enseigner : la simplicité, la patience, la compassion. Je ne m'attendais pas à retrouver une sagesse aussi terrienne dans le Tao te king. Bien sûr, le symbolisme et...
Par
le 3 mai 2021
10 j'aime
Lire l'Amant, c'est d'abord faire abstraction du film. Non pas qu'il soit mauvais, Les rythmes, les ambiances, la magie n'y sont juste pas identiques. Lire Marguerite Duras, c'est parcourir des...
Par
le 27 janv. 2021
10 j'aime
7