Fiche technique

Titre original : The Enormous Room

Auteur :

E.E. Cummings
Genre : RomanDate de publication (pays d'origine) : 1922

Traducteur :

D. Jon Grossman
Parution France : mai 2006

Éditeur :

Christian Bourgois
ISBN : 9782267018332, 9782267018332, 9782267001471

Résumé : En 1917, Cummings se porte volontaire dans le corps américain d'ambulanciers Norton Harjes. Son meilleur ami, Slater Brown, ayant écrit du front des lettres qui déplaisent au censeur français, est arrêté, et on embarque Cummings du même coup. Interrogé par une commission d'enquête sur les raisons qui l'avaient amené à s'enrôler («C'est que vous détestez les Boches ?»), il lui suffirait d'un mot pour se faire libérer, mais «Avec soin je façonnai cette réponse : «Non. C'est que j'aime beaucoup les Français.» Que le meilleur endroit en 1917 pour un Américain qui aime beaucoup les Français ait été une prison française, c'est l'évidence même. Il est envoyé dans un camp de prisonniers à la Ferté Macé (Orne), où il passera trois mois avant d'être libéré, sur l'intervention de la Maison Blanche. A la demande de son père, Cummings s'isole dans la ferme familiale du New Hampshlre pendant l'été 1920 afin d'écrire ses souvenirs sur son «voyage dii pèlerin». Ce sont ces souvenirs que nous dévoilent E. E. Cummings dans L'énorme chambrée, qui, malgré des purges considérables réalisées par les éditeurs américains de l'époque connaît un succès notable. Le monde des lettres est très enthousiaste, John Dos Passos en tête et en Angleterre, Lawrence d'Arabie qui remuera ciel et terre pendant six ans, pour trouver un éditeur anglais à E. E. Cummings. Le livre sera traduit en de très nombreuses langues et deviendra un classique qui survit, aujourd'hui encore, grâce à un cercle toujours grandissant d'admirateurs intelligents et sensibles.Extrait du livre:Monsieur le Ministre dit : «Levez les bras.»Alors il fouilla mes poches. Il y trouva des cigarettes, des crayons, un couteau de poche, et un peu d'argent. Il posa ses trouvailles sur une table vide, disant : «Vous n'avez pas le droit de conserve