Fiche technique

Auteur :

Daniel Mesguich
Genre : EssaiDate de publication (France) : février 2006Parution France : février 2006

Éditeur :

Verdier
ISBN : 9782864324614, 9782864324614, 9782020136860

Résumé : «Ce livre n'est pas homogène. Certains passages paraîtront sans doute trop abstraits au profane, d'autres trop complexes au praticien, d'autres encore trop simples au théoricien. C'est que ce livre n'est pas un livre. Il est l'entrecroisement, le tressage, parfois le simple tuilage de pages de livres très différents que je n'écrirai pas. Ou encore il est recueil de "seuils", préfaces ou "quatrièmes de couverture" (mais alors si peu efficaces) de livres qui ne s'écrivent pas, et qu'on nomme des mises en scène.» D. M. Daniel Mesguich, ancien élève d'Antoine Vitez au Conservatoire national supérieur d'art dramatique où il enseigne à ce jour, est par ailleurs metteur en scène, comédien et acteur, mais également traducteur et auteur. Postface de Jacques Derrida.Extrait du préambule :«Dire, prétendant parler, si peu que ce soit, de l'activité théâtrale, que cette parole est forcément fausse. Faussée du moins, inajustée (entre elle et le théâtre : du jeu, déjà). Elle semble - intacte, inentamée - traduire, la surplombant, une activité qui précisément consiste à entamer les paroles, à ne pas les laisser ni les rendre intactes, les faisant danser à la lumière, pour ainsi dire, des corps. ÿ les altérer, les transformer. ÿ les jouer. Or la seule condition de possibilité de ce livre est d'être son propre «surplomb», son «hors-jeu». Et parce qu'il se surplombe, parce qu'il se met hors jeu, il se perd, il perd le théâtre. Il sera donc à lire comme tel : perdu, hors du jeu, loin de la danse. Petit caillot de sens, petit organe mort rejeté par le corps théâtral. Symptôme, finalement. Dire, avant toute chose, que parler du théâtre jamais ne pourra dire, si peu que ce soit, le théâtre»