Un tome enlevé, rythmé malgré ses presques 900 pages. Ce 4eme et dernier tome définit en fait le standard qu'aurait dû être l'ensemble du cycle. Finalement, c'est grâce à ses quelques idées neuves par rapport à l'univers traditionnel du médiéval fantastique que " l'héritage " s'en sort par le haut.
C'est donc une bonne surprise, après un 1er tome moyen, un 2eme mauvais et un 3eme oubliable. On reste dans la littérature jeunesse, les scènes de torture restent soft dans leurs descriptions. Pas de sexe, c'est très "premiers émois et petites fleurs bleues"... Paolini a toujours tendance à trop écrire (l'épilogue fait plus de 100 pages, car il y avait un paquet d'intrigues secondaires à dénouer).
Il reste suffisament de matière et l'univers est assez cohérent pour développer un nouveau cycle. Les dragonniers étant censés vivre 1000 ans, Paolini a toutes les cartes en main.
Dans ma critique du 3eme tome, je m'étais demandé si la quadrilogie se justifiait. La réponse est non, et je serais même plus radical : ne lisez pas les tomes 2 et 3. Contentez vous du 1, pour introduire l'univers, puis du 4 (avec son résumé en préambule). Vous en profiterez autant, sinon plus.