le 14 déc. 2018
Wimbledon 1980
J'avais 16 ans, j'en pinçais pour Borg, j'avais regardé le match avec mon père (enfin, nous étions réunis pour une même cause...) Je me souviens toujours de l'intensité de ce match, mais j'avais...
Ah, voici qui est jouissif! Une psychanalyse sauvage du Maître ! Rien que le concept, je suis fan. Et quand l'auteure nous fait vivre un roman policier, je suis accrochée.
Içi, il ne s'agit pas que de dépoussierer la Psychanalyse, mais de la faire renaître. Marie Balmary s'attaque aux fondations de l'invention de Freud, en montrant combien la vie personnelle du grand homme a été partie prenante de sa théorie, au demeurant géniale.
Mais on apprend que le fameux complexe d'Oedipe n'a été dévoilé que pour cacher une autre découverte, capitale pour les gens diagnostiqués hystériques, mais trop difficile à admettre pour la personne humaine qu'était son concepteur.
On suit les les méandres de la pensée de Freud, qui voulait être reconnu de la société scientifique de son époque. Il n'avait pas froid aux yeux et il avait bien raison d'ailleurs, tant son domaine d'investigation était nouveau...
Il échafaude donc une 1ère théorie comme quoi dans toute hystérie (à l'époque on ne diagnostiquait que des femmes), le rôle du père est indéniable, et pas forcément fantasmé.
Mais son propre vécu familial (on a beau être Freud, on a quand même des tabous), fait qu'il abandonne ses recherches pour se consacrer à une autre grande découverte, celle du mythe d'Oedipe.
Bien sûr le livre est ancien, et depuis, nombres de psychanalyste ont exploré beaucoup de recoins laissés dans l'ombre, et il y a encore, je suppose, beaucoup à découvrir sur la psyché humaine...
Mais un livre qui s'interesse au père fondateur, c'est bien aussi.
Créée
le 1 oct. 2020
Critique lue 263 fois
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