le 13 févr. 2012
Pas au meilleur de sa forme...
Cette fois l'ami Kurt se trouve confronté à l'argent, au pouvoir et à la corruption en plus de ses propres états d'âme envers à une société qui évolue trop vite et à une criminalité qui ne semble...
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Nous avions laissé Kurt en fâcheuse posture après son enquête en lien avec l'Afrique du Sud (La lionne blanche). Il a sombré dans une dépression profonde et peine, un an après à reprendre pied jusqu'à se demander s'il reste flic. Comme souvent avec lui, c'est un événement qui lui fera prendre une décision en quelques secondes. Et il va mener cette quatrième enquête avec fougue. J'avoue que j'avais un peu oublié ce tome, seules les circonstances de la mort du vieil avocat me restaient en mémoire. Sans doute, parce que Henning Mankell, contrairement à ses autres romans policiers, ne parle pas beaucoup de ses thèmes favoris, le racisme, le changement de la société suédoise et mondiale... Il nous plonge davantage dans les tourments de Kurt et dans le monde de la finance et des puissants de ce monde prêts à tout pour l'être encore un peu plus. "Je te parle du monde mystérieux des politiciens. Où derrière les interminables parlottes on ne fait que passer au tamis les moustiques en avalant des chameaux. Où chacun va se coucher le soir en priant pour que le lendemain il soit possible de transformer l'eau en vin." (p. 244/245)
C'est aussi dans ce roman qu'apparaît une nouvelle collègue de Kurt, la première femme flic, Ann-Britt Höglund qui va se révéler très douée et précieuse pour dénouer les fils de cette enquête particulièrement tortueuse. Quatre cents pages -écrites en 1994 pour une action qui se déroule l'année précédente et traduites par l'excellente Anna Gibson plus de dix ans après- qui montrent le travail méthodique, fastidieux et long des policiers qui cherchent un fil et le déroulent jusqu'au bout quand bien même il ne mène nulle part. Wallander ne tape jamais au hasard, lorsqu'il se forge une conviction, c'est qu'il a éliminé toutes les autres possibilités par ce travail. C'est un flic inépuisable, opiniâtre, qui ne lâche jamais et qu'on ne lâche pas nous non plus.
Créée
le 2 mars 2021
Critique lue 53 fois
le 13 févr. 2012
Cette fois l'ami Kurt se trouve confronté à l'argent, au pouvoir et à la corruption en plus de ses propres états d'âme envers à une société qui évolue trop vite et à une criminalité qui ne semble...
le 25 avr. 2011
Un Wallander plutôt bon cru. Même si les réflexions sur le trafic d'organes tombent un peu comme un cheveu sur la soupe, et si le méchant vraiment très très méchant et la fin sur les chapeaux de roue...
10
le 2 mars 2021
Nous avions laissé Kurt en fâcheuse posture après son enquête en lien avec l'Afrique du Sud (La lionne blanche). Il a sombré dans une dépression profonde et peine, un an après à reprendre pied...
10
le 11 févr. 2017
Alors, alors, alors,... comment parler de ce roman graphique qui est étonnant, totalement barré, bizarre, beau, fort, loin de tout ce que j'ai pu lire en BD, qui part dans des délires oniriques et...
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le 13 févr. 2023
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le 6 mars 2022
J'ai du mal à saisir la ligne éditoriale des éditions Gallimard qui publient ces tracts hautement instructifs et intelligents et qui, il y a quelques années voulaient publier les pamphlets...
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