L’histoire se déroule en 1917, dans le sud de la France. Isaure Sauvel tente de faire vivre le domaine viticole familial, tandis que son mari et son fils sont au front. Une nuit d’orage, un homme frappe à la porte : Théodore Brienne, un peintre déserteur. Isaure veut le chasser, fidèle à son devoir patriotique, mais sa fille Rosalie, dix-neuf ans, choisit de le cacher.
Dans son roman L’Homme sous l’orage, Gaëlle Nohant s’intéresse à la Première Guerre mondiale sous un angle rarement abordé : celui de l’arrière, là où les femmes, les mères et les filles vivent la guerre autrement. L’autrice mêle ici la grande Histoire et l’intime pour livrer un récit profondément humain sur le courage, la peur et la compassion. Sa plume, toujours aussi sublime, rend chaque émotion, chaque sentiment palpable.Ce roman est l’occasion pour Gaëlle Nohant de rendre hommage aux femmes qui ont pris la place des hommes pendant la guerre, pour continuer à faire tourner les exploitations ou les usines. Elle évoque l’horreur des combats à travers les soins prodigués par les infirmières aux corps mutilés des soldats.Le personnage de Théodore nous interroge, quant à lui, sur l’absurdité de toutes les guerres.
L’Homme sous l’orage est un roman intense et émouvant.