le 15 juin 2018
Chronique des ivres amateurs
Amateurs d'art et de Picon. Il y a trop de temps que j'ai lu ce livre pour m'en souvenir. La première fois, c'était il y a 15 ans. La seconde, il y a 10 ans. Sans mentir je crois que lorsque je le...
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Amateurs d'art et de Picon.
Il y a trop de temps que j'ai lu ce livre pour m'en souvenir.
La première fois, c'était il y a 15 ans. La seconde, il y a 10 ans.
Sans mentir je crois que lorsque je le notai ce livre, fut un temps révolu, je ne m'en souvenais déjà plus et ne me basais que sur une vague sensation.
8/10, voilà cette sensation.
Ce sont des bribes d'émotion, l'épaisseur d'un livre, le fait de l'avoir lu d'une traite la deuxième fois je me souviens, c'est un personnage féminin aussi je crois qui m'avait touché. alors voilà j'ai concaténé ce que j'ai pu et ça fait 8. À prendre ou à laisser.
"Le luxe de l'ignorance, décider de tout ou presque"
La phrase est tirée d'un très beau reportage audio. Celui d'Anne-Line Drocourt qui tombe par terre à Nantes sur la lettre d'un soldat à sa sœur. La lettre est abîmée, les informations de l'expédition manquent, dur d'en établir le contexte. Du schéma linguistique de Jakobson, il ne reste quasiment qu'un message déroutant d'evanescence. Et la fonction phatique à la limite. Qui est ce soldat ? Où es-tu que fais-tu ? Que veut-il ? Qui est sa soeur ? Qu'est-il arrivé de lui ? Et d'elle ?
L'enquête commence.
Mme Drocourt était au bar hier. À travers l'ivresse c'est pareil je ne me souviens que de bribes, de lui dire par exemple qu'elle a un nom de maison d'édition.
Les éditions Drocourt, ça sonne chic.
Cela dit nous avons aussi parler de son reportage. Elle m'a dit qu'elle en avait deux types de retours: de ceux du genre à se frustrer de devoir se satisfaire de l'ignorance, et de ceux du genre à s'en réjouir.
Je suis du genre des seconds j'en suis certain.
Elle aussi je crois.
Ceux du genre des premiers refoulent l'ignorance comme on le fait d'un titubeur à l'entrée d'un club. Ils ne sont pas en reste dans le reportage, en tant que personnages. Le mélange est comique. J'ai conseillé à Madame Drocourt de bluffer là-dessus ses détracteurs, elle a un coup d'avance. Presque malgré elle, c'est pas du luxe.
Créée
le 15 juin 2018
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le 15 juin 2018
Amateurs d'art et de Picon. Il y a trop de temps que j'ai lu ce livre pour m'en souvenir. La première fois, c'était il y a 15 ans. La seconde, il y a 10 ans. Sans mentir je crois que lorsque je le...
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