Au cours d'un braquage manqué Rafaello tue un enfant et sa mère, puit écope de la perpétuité, laissant le butin entre les mains de son complice. Mais voilà, les médecins viennent de lui diagnostiquer un cancer avancé. Il essaie donc de sortir de taule en formulant un recours en grâce. Suivant les conseils de son avocat, il écrit une lettre à l'homme dont il a détruit la vie quinze ans plus tôt : Silvano, père et mari des victimes du braquage.
Silvano a fui pour oublier et être oublié, mais cette foutue lettre le remue et il refuse tout d'abord. Mais Rafaello a toujours clamé que son complice était celui qui avait abattu son fils et sa femme. Il décide donc d'accepter la libération pour remonter jusqu'au deuxième larron, et ce faisant, bascule littéralement du côté obscur...

Un roman qui vous flanque par terre et continue à vous mettre des coups dans l'estomac... Du grand noir comme on aime...
YannleBohec
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le 27 sept. 2012

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