Quand j'ai fini Kafka sur le rivage, je me suis empressée de lire les autres œuvres de Murakami. On m'a beaucoup vanté La ballade de l'impossible, donc je l'ai lu. J'ai été très déçue...
D'abord, le livre ne tient pas ses promesses. Il veut parler d'amour et être réaliste, il n'est aucun des deux.
Pendant tout le livre, on ne sent aucun amour. L'auteur préfère s'attarder sur des détails comme la jupe de Midori au lieu de détailler les sentiments des personnages, surtout Wanatabe. Ca a été un choc pour moi quand je l'ai vu s'affoler à la fin du livre pour Midori, car il était froid pendant tout le reste du temps. J'ai lu dans une critique que ce qui rendait le livre dépourvu d'amour était surtout le fait que l'auteur explicite les sentiments, c'est vrai. Et puis, est ce que l'amour c'est de tromper toutes les copines avec qui il était ? On ne sent même pas son attachement aux personnages, il a tellement de filles autour de lui et se les tapent toutes sans s'attarder sur elles. Naoko est morte, il fait une ballade d'un mois, super. Il revient de sa ballade et il se tape la vieille (wtf?) tranquille pendant que Midori l'attend. Ca rend le roman irréaliste, comment Wanatabe arrive à se taper tous les personnages du roman même s'il est plat comme pas possible et qu'il est décrit comme pas forcément beau ? Je note quand même que l'auteur a un sacré fantasme des femmes qui ont des relations amoureuses + relations sexuelles à 13 ans.
En ne prenant pas en compte le réalisme du roman et sa morale ignoble, il reste décevant. L'histoire est plate, ennuyante. Je me forçais à lire vite pour terminer ce supplice. Au final, ça raconte pas grand chose. Murakami ne nous fait pas voyager comme avec ses autres œuvres plus fantastiques, il ne nous apprend rien. La seule chose qui rattrape le roman c'est qu'il écrit bien, mais ça ne suffit pas. Je suis dégoûtée de ce livre, en le fermant j'ai été très frustrée. Tout ça pour ça ? Ca ne valait pas la peine, allez plutôt lire Kafka sur le rivage ou bien ses autres romans NON REALISTES. Pitié.