Partez pas ! C'est bientôt fini !
(Si vous êtes arrivé directement ici depuis la page de l'oeuvre, je vous recommande de lire d'abord ma critique sur le premier tome)
Sur la passerelle du Chimère, toujours :
- Amiral, fit Pantaleon. J'ai la confirmation : nous en sommes bien au deuxième livre et ça n'a pas bien changé du précédent. Un des héros vient miraculeusement de faire échouer une de nos attaques.
- Parfait, répondit le Grand Amiral Trône. Tout se déroule comme prévu. Il ne s'agit de toute façon que de victoires mineures, car l'essentiel de notre offensive se jouera dans le troisième tome.
- Mais alors, à quoi servent les deux premiers ?
- Ils ne sont là que pour poser le décor. Étant donné le peu de descriptions, il est compliqué de faire réellement avancer l'histoire entre deux lignes de dialogue. Heureusement, ce deuxième livre diminue quelque peu les défauts du premier. Moins d'errance hasardeuse de la part des héros, quelques erreurs de notre part. Et un peu moins de crossovers ridicules, c'est déjà ça de gagné. Il y a quelques nouveaux personnages qui évitent l'apparition systématique des protagonistes principaux. Et on développe un peu ceux présentés dans le premier, par exemple, Mara...
VOUS ALLEZ FAIRE DU REMPLISSAGE DE LIVRE.
- ... rempli parfaitement son rôle. Moitié intrigue, moitié remplissage. N'oublions pas la règle : pour plus d'impact émotionnel, il faut le répéter. Encore une fois : Mara.
VOUS ALLEZ FAIRE DU REMPLISSAGE DE LIVRE.
- C'est un peu pénible, maugréa Pantaleon.
- Mais non. C'est un des rares personnages qui a un brin d'émotion dans le récit. Il faut bien occuper entre deux dialogues interminables. Car on ne peut pas compter sur les moments d'action pour relancer l'intérêt, tant les combats sont brouillons. Allez, plus qu'un tome, et nous serons au bout, capitaine. La transition va permettre une ellipse d'un mois qui évite le tracas pour expliquer la résolution des problèmes survenus au court de ce deuxième volume. N'est-ce pas brillant ?
- Ca l'est, amiral.
*Entracte, la suite ici : http://sens.sc/KAkIS2*