Ce livre est un jeu d'arcade

Le style a progressé, se professionnalisant, et c'est le seul point positif à relever.
Beaucoup d'action pour une intrigue inexistante puisque la véritable quête est menée par un personnage situé en arrière-plan. Et quand on demande à ce personnage de narrer ses aventures, il élude la question, prétextant qu'un livre serait nécessaire pour cela. Dommage, c'est ce livre-là que j'aurais aimé lire.
Elbakin.net, cité en quatrième de couverture sur l'édition poche de chez Points, promet une fin surprenante... Ah non, vraiment pas. Les atermoiements de Valérius sont d'une facilité honteuse, l'identité du boss final, improbable, les dialogues qui en accompagnent la révélation, creux et ridicules de bêtise.
On croirait un jeu d'arcade, finalement : un combat toutes les dix minutes (avec des monstres de plus en plus en forts et le fameux boss de fin de niveau) plaqués sur une intrigue qui tient sur un ticket de métro.
Pire que le tome 2, bel exploit.