ÉCHEC ET MATH À LA REINE CHARLOTTE

Je ne relirai pas ce genre de livre, en particulier les contemporains.

Celui-ci m’a laissée perplexe : il véhicule énormément de passages ouvertement féministes, presque caricaturaux. On retrouve des phrases comme « je déteste les hommes », « les hommes sont tous égoïstes », qui finissent par donner au récit une saveur militante plus que littéraire.

Le titre annonçait une histoire centrée sur la reine Charlotte, mais ce parti pris efface complètement la figure masculine. Le roi n’est pas dépeint comme un souverain qui décide, qui assume ses responsabilités, qui incarne la force et le courage. Tout ce qui fait normalement la grandeur et la noblesse de l’homme est gommé.

Le passage qui évoque la « solidarité féminine », même dans l’opposition, m’a fait sourire : « c’est bien un roman » 😂. Comme si cette solidarité résistait à toutes les épreuves… 🤣🤣🤣 Franchement, c’est irréaliste ! Et encore, j’essaie de rester sympathique, car j’aurais beaucoup à dire sur ce livre et les messages qu’il véhicule.

La véritable force de la femme, on la trouve dans sa maternité, dans sa féminité, dans sa capacité à rassembler (et ce point est d’ailleurs évoqué dans le livre), mais aussi dans sa manière intelligente de conseiller l’homme.

Et je ne parle même pas des idées contemporaines 🤢 qui parsèment ce récit. À certains moments, j’ai littéralement sauté dix pages d’affilée pour éviter de lire des passages que j’aurais regretté que mes yeux croisent.

Nous sommes loin des grandes histoires d’amour où l’homme et la femme se complètent.

Dans La Reine Charlotte, malgré sa loyauté envers un roi malade, l’héroïne en vient à se demander : « qu’est-ce que le roi m’a apporté ? «  il a juste fait d’elle une reine » 😂.

J’arrête là ma réflexion. J’ai persévéré jusqu’au bout du livre, car j’ai pour principe de toujours terminer ce que je commence. Mais mille fois, je me suis demandé si cela en valait réellement la peine.

À force de féminisme, l’homme finit par être perçu comme une femme inachevée. La transcendance du couple disparaît alors, ce qui signe l’échec de toutes les romances contemporaines.