Fils d'officier breton, l'auteur a passé sa jeunesse à découvrir les affectations successives de son père, de Tahiti à Madagascar, tout comme son Finistère originel, et particulièrement la ville de Brest. Cette forme habituelle de déracinement a fait naître en lui un besoin de mouvement, une volonté d'ailleurs. Ainsi, le voyage a constitué chez lui un renouvellement perpétuel, une consolation, certes, mais également un besoin. Les racines pour lui ne sont pas indispensables, l'anonymat, en revanche, une nécessité.
Il vient donc nous témoigner de l'authenticité d'un sentiment a priori surprenant, mais qui peut séduire en effet. Cette lecture peut déconcerter, au moins autant émouvoir, et apprend un certain nombre de choses. Laissons-nous donc guider.