La Dictatrice
5.4
La Dictatrice

livre de Diane Ducret (2020)

Essayiste, Ducret s'attaque à l'art, au roman, mais de cette recontre il restera des blessures, bien involontaire au moins...

Je vais rediriger vers cet avis dont je partage nombre de points , je ne vais pas m'attarder tant sur le message du livre, son propos et ses idées, je vais plus m'interesser a la forme et au style...

Et bien ce n'est pas glorieux.

Au début j'étais ravis, les evenements, venant d'une essayiste, sont incroyablement précis et tengible, et ça marche vraiment bien, parce que l'on y crois, et pire encore je pense que c'est on ne peut plus réalisable, ce qui marque une rupture avec la fiction et la réalité.

L'europe en ruine, la révolution, la dictature, tout cela marche...

Et on arrive même, à commencer à s’intéresser à ce qu'elle change : c'est une femme, comment elle le vie, comment elle gère sa folie, dans une scène qui m'a déranger (dans le bon sens) ou elle force des hommes à se masturber sur (pas littérallement (littérallement dans le sens au mot pres, parce que c'est forcement littérallement comme c'est un livre...)) elle. J'aimais beaucoup l'idée de voir la folie d'une femme de pouvoir, vraiment le livre a tout pour plaire !

Puis viens la seconde partie...

Tout est rejeté pour deux choses : 1/ Les nazis sont méchants, et c'est un peu beaucoup une nazi.

2/ Ben une femme dictatrice c'est comme un homme dictateur, c'est pas ouf.

Voici le résumé de la seconde moitié du livre. Pas besoin de décrire, c'est réellement cela. Et franchement, qu'est-ce que c'est consensuel, il y avait tellement mieux, surtout, finnallement, quitte a partir dans le délire "cé dé nazi", autant refaire un peu le reich, mais que avec des femmes et traiter de thématique de genre et de sexe, cela aura pus être tellement plus interessant que ce que l'on a eu.

Et en plus ca se paie le luxe de ne pas avoir de style, on est loins de l'introduction qui créait un petit moment, certe un peu forcé mais efficasse de poésie, de son moment en prison, de sa libération, de sa visite de l'europe, de son utilisation par la bourgoisie, qui était diablement efficace,

Non après "cé dé nazi", et c'est, ennuyant. Même, j'irais jusqu'a dire, que c'est même, un peu ridicule, et comique malgrés elle.

Ce n'est pas un compliment...

Sans dire que cela ne vaux pas le coup d'être lus, j'ai du mal, et je ne peux pas réellement le conseiller, malgrés un début éclatant, a la vus de l'ennuis qui s'en suis.

SlowCoffee
5
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le 21 oct. 2023

Critique lue 43 fois

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