Robert Ludlum, Robert Ludlum... Vacances, ce bouquin au chevet de ma mère... C'est bizarre, ce nom me dit quelque chose. Oh ! Mais c'est le mec qui a écrit les bouquins dont sont tirés tous les Jason Bourne !!! Ouuuuh maman, tu va me passer ton bouquin !


La Directive Janson. Je n'avais jamais lu un Robert Ludlum, je ne le connais que pour les films précités inspirés de ses romans et j'étais curieux d'en connaitre le talent directement. Maintenant c'est chose faite et il faut bien le dire : ca poutre. Oui m'sieurs dames.
On ne peut pas parler de roman d'espionnage, ou de roman de guerre, c'est un peu un mélange. Un roman policier, pour catégoriser, dans lequel on "lit" un film d'action mais en réaliste, ou plutot, en plausible. Un peu à la manière dont on peut passer de James bond à Jason Bourne, tout ici est fait pour rendre l'histoire et ses évenements crédibles.

C'est un peu l'histoire d'un John Rambo, sans son coté nanard années 80. Paul Janson est un vétéran du Vietnam, un super-soldat, de ceux dont on entend parler lorsque qu'on dit "forces spéciales" sans savoir de quoi on parle, un de ces types qu'on jouerait dans un Call Of Duty, capable de tout détruire mais également de s'infiltrer dans n'importe quelle forteresse ; Un Jason Bourne, un Jack Bauer, mais en plus vieux et pas en espion.

Ce Paul Janson, reconverti, est ramené à son passé lorsqu'on lui confie une mission ; sauver le multimillionnaire et surtout bienfaiteur de l'humanité Peter Novak, prisonnier sur une ile perdue, d'un groupe de guerilleros fanatiques...

Pour le blasé qu'est tout lecteur de ce genre d'histoires, ça part classique. Tout est dans la narration, d'une précision diabolique, militairement parlant. Cette mission de sauvetage est décrite dans ses moindres détails. Du saut en parachute (auquel est consacré un sacret paquet de pages. Tenir en haleine le lecteur sur un saut en parachute, il fallait le faire, et c'est réussi) jusqu'a la cellule de Peter Novak, on nous décrit la façon dont l'oeil humain perçoit son environnement dans l'obscurité, ou encore pourquoi ce soldat ennemi qui joue aux cartes avec ses camarades dans cette cave est un combattant aux très bons reflexes juste à sa manière d'agir... Des dizaines et dizaines de petits détails, mesures, réflexions et reflexes de ce genre dont est pourvu notre super soldat. On y est, on y croit, on respire le même air, on stresse, on visualise la scène, on appréhende la suite... à l'image du héros.
Bien évidemment, Peter Novak est sauvé, et avec lui, une autre prisonnière, imprévue, américaine. Temps d'évacuer. Bien évidemment, Paul Janson, son équipier et les otages se font reperer, ils parviennent toutefois à s'enfuir sur un hors-bord puis jusqu'a un hélico. Problème, l'américaine était imprévue, le transport sera impossible pour tout le monde. Janson laisse sa place à cette dernière, il se débrouillera. L'hélico s'envole. Et explose.

Tout comme un Jason Bourne, du même auteur, le roman commence véritablement ici, comme une course poursuite à double (triple) sens.
Le héros est traqué. Par qui, par quoi, il ne sait pas, mais on veut sa mort. Et il va lui falloir enqueter sur le pourquoi de la mort de Peter Novak, qui n'a aucun sens ; Pourquoi se compliquer la vie à organiser son sauvetage pour cela, il suffisait de le laisser croupir dans sa geole, sachant qu'il serait éxécuté ensuite.

Un roman policier, plein de flash backs de Paul Janson hanté par son monstrueux mentor au Vietnam, d'action aux quatre coins du monde, de snipers, de combats, d'intrigues et d'une sacrée conspiration dont on ne peut imaginer la teneur avant d'avoir lu ce bouquin !!! Et pourtant, aujourd'hui, au vu du nombre de choses sortant dans ce domaine de l'action-espionnage, il y a de quoi etre blasé.

Joueurs de Call Of Duty, amateurs de scénarios Metal-Gear-esques ? Jetez vous dessus, vous en tomberez dingues, de cette conspiration.

Amateurs de Jason Bourne ? Jetez vous dessus, vous en tomberez dingues, de ce héros qui agit en s'aidant de tout son environnement.

Lecteurs de romans policiers ? Jetez vous dessus, cette fois vous ne devinerez pas la fin 200 pages en avance.

Une valeur sure.
Grenur
8
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le 2 déc. 2010

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