Je retrouve ce qui m’avait plu et déplu dans le premier tome. Le côté prenant de l’écriture sans trop de chichis. La dimension journalistique. Et malheureusement super Lisbeth et Blomkvist l’irrésistible.
Bizarrement j’ai trouvé que le positif prenait le pas sur le négatif dans ce tome (contrairement au premier). Malgré les Martine version Lisbeth, malgré le côté un peu grandiloquent du passif de Lisbeth, malgré l’échelon passé niveau Lisbeth la Magnifique.
Ce que je trouve de plus étrange c’est d’autant exécrer de tels personnages décrits d’une telle manière sans que ça éveille ma haine qui n’est pourtant jamais loin. À chaque fois qu’un de ses nombreux skill était exposés ou la dépendance d’un personnage féminin à Mikael Blomkvist avec une insolence sans commune mesure, j’avalais le truc en me disant juste « le mec abuse » sans que ma lecture en soit réellement affectée. Ce qui est plutôt cool. Et ça pour tous les points négatifs, ce qui a donc permis de me laisser une lecture agréable et prenante.