La Sonia Kronlund post soviétique se balade avec son micro et pose les retranscriptions dans son bouquin. C’est pratique parce que je ne parle pas russe donc le format podcast aurait été compliqué à suivre. Mais par contre, un maxi gros bouquin énorme pavé j’imagine pas le nombre d’heures de footings avec ça en podcast que j’aurais pu faire. Aussi, je me demande à quel point on peut considérer ça comme de la littérature chimiquement pure. Ça reste intéressant, tous ces gens fatigués, qui se suicident, qui divaguent blablabla. Mais à un moment on commence à perdre le fil. Par contre, certains récit traumatiques (2eGM, pogroms, camps, guerres post 91 etc…) sortent du lot. À noter, l’autrice introduit son livre en disant qu’elle est critique et atterrée d’entendre de la nostalgie sur l’époque soviétique. Ça m’a l’air d’être quand même un peu plus compliqué que ça, et bien représenté par les gens qu’elle fait témoigner, mais bon j’ai pas de Nobel moi hein.