Le pitch me faisait ultra envie, en plus j’aime beaucoup beaucoup (BEAUCOUP) Franck Thilliez, alors je me suis littéralement (non) jetée sur ce roman, pleine de confiance, avec le sentiment que j’allais adorer… Malheureusement, le livre n’était pas à la hauteur de ce que j’avais imaginé.
Malgré de très bons premiers chapitres et un roman qui se dévore sans qu’on puisse s’arrêter (à ce niveau-là, Franck Thilliez est très très fort), j’ai été déçue par plusieurs aspects.
Déjà, je trouve qu’il y avait trop de violence, des passages trop malsains voire glauques… Et je ne suis pas du genre à me choquer facilement (sinon j’aurais abandonné la littérature horrifique je pense) mais ici, toute cette violence me semblait être là pour choquer, sans vraiment avoir d’autre intérêt. (En plus Franck Thilliez est le seul auteur que j’ai jamais rencontré, il est tout gentil, tout mignon, voire presque timide… Et il écrit ÇA ? Ha ha ha j’adore.)
On dirait qu’il avait besoin de sortir quelque chose de lui, de s’exorciser, et que ce roman lui a servi de catharsis. (Ce n’est pas un reproche en soi, mais encore faut-il que ce soit bien fait. Et puis peut-être que je me trompe et que ça le faisait juste marrer d’écrire des trucs dégoûtants.)
J’ai aussi deux grosses critiques à faire à l’intrigue : tout d’abord, elle est très très prévisible ; on s’imagine quelque chose dès les premières pages, à la fin on se rend compte qu’on avait deviné juste depuis le début, et ça nous est balancé comme un retournement de situation… Alors qu’il n’y avait pas plus prévisible.
Ensuite, l’histoire est tout de même tirée par les cheveux et, au final, ne tient pas vraiment la route. La suspension d’incrédulité ne fonctionne pas ici, surtout à la fin du roman, et ça sort tout de même pas mal de l’histoire de devoir toujours se dire « Mais attends… C’est pas logique ça, non ? C’est n’importe quoi ! ».
En fait – pour vous faire une métaphore de tout ce que j’ai pensé du livre – on dirait un peu un film d’horreur de série B, et ça, c’est pas vraiment mon truc. Mais ça se regarde. (Ou dans ce cas ça se lit.)
C’est donc au final une lecture mitigée (et une critique très courte) puisque j’ai passé un bon moment avec ce livre, avec toujours l’envie d’en savoir plus, mais l’histoire n’était vraiment pas terrible, notamment à partir du milieu du roman. Et c’est bien dommage, il y avait tellement de bonnes choses à faire avec une idée de base aussi simple mais aussi efficace… Tant pis.
Bref, ce n’est pas totalement raté, mais sûrement pas réussi.