Tout retour est impossible

Après 2 tomes où Horus sombrait dans le chaos, nous voici à la fin de la trilogie qui lancera le cycle de l'hérésie d'Horus ( qui compte plus de 50 romans tout de même ).
Les deux premiers romans étaient excellents et j'avais apprécié que passant d'un auteur à l'autre on ait pas l'impression de changer de ton. Ici point de mauvaise surprise, on passe à un troisième auteur que je ne connaissais pas non plus et c'est très bon.

J'ai dévoré ce tome en ... Une journée. Ce qui je pense est plutôt une très bonne surprise.

L'histoire mets en avant la trahison d'Horus et la chute des différents protagonistes. Il reste toujours des interrogations quand au devenir du vaisseau qui s'échappe à la fin mais pour le reste l'histoire est bouclée.
Comme on pouvait s'y attendre, la fin n'est pas vraiment joyeuse ( dans l'univers de Warhammer 40K c'est un peu une habitude ). Le glissement des personnages vers le chaos est palpable. C'est toujours assez surprenant vu que j'avais lu avant une partie des récits de Gaunt et dans l'univers établi de Warhammer 40K le chaos n'est plus une notion à découvrir. Ici les personnages ne connaissent pas encore les ravages du Warp et s'y enfoncent avec naïveté alors que l'empereur leur parait trop loin.

Le roman est un poil plus court que les précédents. Ca ne se joue pas à grand chose mais il court sur un peu plus de 200 pages là où les autres tournaient autour de 250 pages. Au delà de ça, j'ai trouvé qu'il y avait un peu moins de projection dans les personnages. C'est bien écrit, l'histoire est captivante mais je n'ai pas vraiment pu me sentir proche des héros comme s'il y avait toujours une distance narrative. C'est un peu dommage, le récit est bien mené pourtant mais ça reste mineur comme s'il manquait un petit plus pour que ce soit parfait.

Au final, La galaxie en flamme reste un excellent roman dont j'ai apprécié la lecture et qui s'insère bien à la suite des deux précédents.