Publié sur L'Homme Qui Lit


Je suis un peu très à la bourre dans mes lectures numériques mais j'essaie de jongler habillement entre les services de presse, les trucs qui viennent de sortir et que je veux lire là-tout-de-suite-maintenant, les titres qu'on me prête et que je veux rendre rapidement, mes achats récents qui évidemment me donnent tous envie et mes achats anciens qui prennent la poussière en espérant encore être lus, des années après.


Voilà comment je me suis retrouvé au Danemark en 1834 dans les pas de Hans Christian Andersen (mais si vous savez, La petite sirène, La petite fille aux allumettes etc.) qui se retrouve accusé du meurtre d'une jeune prostituée qu'il fréquentait chastement pour ses besoins artistiques, lui qui était plus sensible aux charmes masculins.


Grâce à ses relations, il obtiendra trois jours pour prouver qu'il est innocent, et c'est flanqué de Molly la sœur de la défunte et de la fille de celle-ci que notre écrivain conteur va devoir enquêter. Un deuxième corps mutilé également au niveau des seins les met sur une piste qui les conduira jusqu'aux palais royaux !


Qui donc dans la belle société de Copenhague s'en prend à des jeunes femmes et se livre à d'étranges expériences sur leur poitrine ? Il faudra enquêter rapidement et déjouer les pièges de l'assassin pour espérer prouver son innocence et sauver d'autres vies.


C'est une lecture mi-figue mi-raisin que ce polar historique écrit à six mains (A.J. Kazinski étant deux écrivains, Anders Ronnow Klarlund et Jacob Weinreich, les deux auteurs cités en font trois). J'ai été très emballé par la première partie du roman, une enquête historique atypique pleine d'intrigue et de rebondissements, et plus ennuyé par la tournure des évènements sur la fin du roman, dont j'ai trouvé l'histoire un peu mal ficelée bien qu'elle aborde une thématique pour le moins originale.


La mort d'une sirène d'A.J. Kazinski et Thomas Rydahl a paru en octobre 2020 dans la collection La Bête Noire aux éditions Robert Laffont dans une traduction de Catherine Renaud. Service de presse numérique obtenu via NetGalley.

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le 16 mars 2021

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Brice B

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