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Et si Hitler avait été accepté à l'école des Beaux Arts de Vienne ? Dans La part de l'autre, Eric-Emmanuel Schmitt établit un parallèle entre la vie d'Hitler, l'homme qui amena 6 millions de juifs à...
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le 15 oct. 2010
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La banalité du mal.
Eric-Emmanuel Schmitt adapte "La banalité du mal" de Hannah Arendt en fiction. Et ça donne un ouvrage largement accessible, intéressant, apportant une réflexion certaine sur la notion même de Mal, sur l'Histoire et sur soi.
Il n'y a aucune banalisation du mal. L'inhumain, l'horreur, le mal, l'indescriptible même, se logent en chacun de nous. Et chaque instant, chaque évènement, du plus banal au plus superficiel, peut transformer notre identité, et inverser la face du monde.
Ce n'est pas écrit avec talent, mais ça reste bon. La structure narrative et la façon d'appréhender la question est une façon d'écrire les choses plutôt intéressante et bien menée.
Le devoir de mémoire, c'est aussi cette façon de faire : une fiction, loin d'un réalisme pompeux, qui développe une théorie assez intéressante sur l'homme, le sens de l'Histoire, une critique déguisée du ridicule "manichéen".
Il n'y a aucune banalisation du mal. L'inhumain, l'horreur, le mal, l'indescriptible même, se logent en chacun de nous. Et chaque instant, chaque évènement, du plus banal au plus superficiel, peut transformer notre identité, et inverser la face du monde.
Ce n'est pas écrit avec talent, mais ça reste bon. La structure narrative et la façon d'appréhender la question est une façon d'écrire les choses plutôt intéressante et bien menée.
Le devoir de mémoire, c'est aussi cette façon de faire : une fiction, loin d'un réalisme pompeux, qui développe une théorie assez intéressante sur l'homme, le sens de l'Histoire, une critique déguisée du ridicule "manichéen".
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le 12 août 2012
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