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le 9 déc. 2022
Feu follet
"La part manquante" s’énonce de multiples façons, dans ce recueil de nouvelles concises, ou chacune semble receler une énigme, un non-dit. Cette poésie en prose, qui a toujours une surprise à...
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"La part manquante" s’énonce de multiples façons, dans ce recueil de nouvelles concises, ou chacune semble receler une énigme, un non-dit. Cette poésie en prose, qui a toujours une surprise à proposer, oppose malicieusement des idées improbables, inattendues. La matrice du livre est sans conteste l’enfance, état démiurgique où chacun y invente tout de lui-même. Cet état d’enfance abrite à la fois l’instant premier et la finitude. La forte présence du divin, de Dieu, souvent nommé, égale la présence de la femme ; ce rapport de dévotion amène l’auteur à comparer une jeune femme et son enfant à une Vierge de Fra Angelico. L’ensemble du livre est par ailleurs discrètement érudit. L’écriture narre factuellement, mais aussi tergiverse, propose, démultiplie les angles afin d’esquisser une proposition de personnage, de situation. Pour prendre une métaphore cinématographique, il utilise tous les angles de vue possibles afin de faire émerger une forme-mosaïque. Dans le maelström des quatre éléments, Dieu, la vie et la mort dialoguent avec l’amour, l’absence, le vide, la violence, dans une profusion de phrases où la poésie émerveille, impressionne et adoucit le propos.
Créée
le 9 déc. 2022
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