Départ et souvenirs d'un père

La journaliste confesse la douleur de la perte de son père, emporté par une maladie qui l'a éloigné de l'énergie, de la part de fantaisie et de rigueur mêlées qui l'ont animé. Cet amateur de forte a vécu surtout à Paris, ce ancien maoïste chevronné est devenu énarque, pour travailler au ministère des Finances, à la cour des Comptes, avant de devenir directeur du Théâtre et de la danse au ministère de la Culture, et a apprécié certaines mesures du gouvernement Chirac de cohabitation, notamment le projet de sélection à l'entrée des universités, qui a tant agité les étudiants.Il était un bel homme aux idées très arrêtées, qui a suivi de près l'éducation de ses enfants, malgré son éloignement du suivi des ados, du fait de son histoire personnelle.

Une série de sources de charmes et de contradictions vaillent sa personnalité, foisonnante. Sa fille lui rend un hommage sensible tout en restant objective dans sa description, pour en donner une vision sincère. Elle fait regretter de ne pas l'avoir connu et nous le fait découvrir ainsi, d'une manière qui ne manque pas de joliesse et de sensibilité.