Konrad en peine !
J’ai du mal avec cette série, je n’ai pas autant de plaisir à la lecture qu’avec les enquêtes d'Erlendur. Ce n’est pas dû à Konrad que j’aime bien et qui arrive à être attachant même s'il est pour...
Par
le 24 févr. 2021
2 j'aime
Troisième volet de la série consacrée au policier retraité Konrad, enquête entièrement indépendante d’autres volumes que je n’ai d’ailleurs pas lu, à regret, tant j’ai apprécié celui-ci. Ne pas avoir lu les précédents tomes ne gêne en rien la lecture de ce roman. Reykjavík n’est pas là pour vous réchauffer, bien au contraire: l’ancien inspecteur déambule dans les rues de la vieille ville en quête d’un passé qui lui a échappé. Je remercie vivement les Editions Métailié et la plateforme Netgalley pour cette découverte.
Une dame âgée est découverte assassinée chez elle, tout laisse présager un cambriolage qui a mal tourné. Sur son bureau, on retrouve le numéro de téléphone de Konrad, un ancien policier, qu’elle avait contacté peu de temps avant sa mort pour lui demander de l’aide. Elle souhaitait retrouver l’enfant qu’elle avait mis au monde cinquante ans plus tôt, et qu’elle avait abandonné juste après sa naissance. Rongé par le remords de lui avoir refusé son aide, Konrad cherche à réparer son erreur en se plongeant dans le passé de cette femme. Il va peu à peu prendre conscience que son refus d’aider la vieille dame a déterminé son décès.
Konrad se révèle être un personnage particulièrement touchant dans cette enquête : d’une part, il semble honteux d’avoir rejeté la requête de cette vieille dame, s’en mordra par la suite les doigts en comprenant l’impact de sa décision sur la vie de la victime. Et d’autre part, il mène une double enquête dans un but bien personnel puisqu’il profite de sa retraite pour tenter de comprendre le meurtre demeuré inexpliqué de son propre père, survenu alors qu’il était encore adolescent. En se faisant passer pour un médium, ce père escroquait de façon perverse des femmes veuves dont le souhait le plus cher était de communiquer dans l’au-delà avec leur mari ou leur enfant décédé… Konrad est aidé dans cette enquête par Eyglo qui n’est autre que la fille du complice de son père. De façon inattendue, les deux enquêtes vont se télescoper.
L’auteur ne laisse rien au hasard, chaque détail a sa place et son utilité dans le déroulement du récit, qui est assez complexe mais conté de façon limpide et addictive, au moyen de chapitres courts portés par un style vif et fluide. Dévoré en quelques heures, j’ai pleinement adhéré à ce récit qui me donne envie de me replonger dans l’atmosphère si particulière des romans nordiques.
Créée
le 27 févr. 2021
Critique lue 97 fois
D'autres avis sur La Pierre du remords
J’ai du mal avec cette série, je n’ai pas autant de plaisir à la lecture qu’avec les enquêtes d'Erlendur. Ce n’est pas dû à Konrad que j’aime bien et qui arrive à être attachant même s'il est pour...
Par
le 24 févr. 2021
2 j'aime
Une femme âgée est assassinée dans son appartement, on retrouve les coordonnées de l’inspecteur Konrad aujourd’hui à la retraite chez elle. L’ancien inspecteur s’en veut de ne pas avoir prêté plus...
Par
le 4 mars 2021
1 j'aime
Troisième volume du nouveau cycle de la star du polar islandais, Arnaldur Indriðason, dont le personnage principal est l'ineffable - et de plus en plus antipathique - policier à la retraite Konrað,...
Par
le 10 avr. 2022
Du même critique
Je m’extirpe des pages de ce roman une nouvelle fois abasourdie par tant de talent: crier au génie ne me suffira pas cette fois à exprimer mon admiration hors norme pour cet auteur ! J’ai lu très...
Par
le 28 juil. 2020
5 j'aime
1
Cet essai revient sur la véritable histoire du « violeur de la Sambre », un homme qui a agressé plus d’une cinquantaine de femmes, en toute impunité, de 1988 à 2018, dans la région de Maubeuge.Je...
Par
le 15 janv. 2024
4 j'aime
Certains auteurs ont un don pour donner vie à des personnages dont l’envergure dépasse largement le contexte d’un seul livre (Franck Thilliez notamment, intarissable pour le duo Sharko/Hennebelle)...
Par
le 15 avr. 2020
4 j'aime