La promesse d'un bon bouquin

Dès les premières pages, l'auteur nous présente Totoche, Filoche et Merzavka, les 3 Dieux qui régissent les bassesses de l'humanité, et dès ce moment j'ai su, non seulement que j'allais me régaler avec ce bouquin, mais en plus que j'allais garder cette référence à tout jamais.

L'histoire est géniale. Le mec a quand même vécu un paquet de trucs dont beaucoup franchement pas drôles. Mais il raconte ça avec un détachement léger et un humour intelligent.

Je ne suis pas étonné qu'il soit listé dans le top des auto-biographies.

L'écriture est vraiment géniale. Bourrée de "punch lines" et de formules à la fois drôles, bien trouvées et pertinentes. On se retrouve souvent à se dire "pourquoi je n'ai jamais vu cette expression/tournure/comparaison ailleurs ?".

Tout au long du récit, l'auteur nous envoie, mine de rien, plein de "petites" réflexions sur l'humanité et humanisme. J'emploie le mot "petites" pour parler de la taille de ces passages, car l'auteur se s'appesanti à en produire des pavés, mais intègre ça au milieu de son récit, sous forme d'une petite phrase, d'une allusion. Il n'empêche qu'elles compensent largement leur taille par leur profondeurs, et on se retrouve souvent à poser le bouquin et à se dire "ouaip, c'est pas con ce truc" ou "hum, j'avais jamais vu ça sous cet angle".

Une vrai pépite.

Sur ce, je vais continuer la bibliographie de Romain G.