Á quatre-vingts ans, la librairie de Bellécorce est frappée par le croquebois, une maladie incurable qui ronge ses branches et son tronc. Pour le jeune Ernest Renard, la disparition du chêne dans lequel il habite signifierait perdre à tout jamais les derniers souvenirs de sa maman Anouchka, morte quelques années plus tôt. Son seul espoir ? Trouver l'arbre des souhaits, un pommier magique censé accomplir des miracles.
Un dernier tome plein de mélancolie et de nostalgie. On retrouve les protagonistes 25 ans après les événements du précédent. Bartholomé a pris la succession de la librairie, il est devenu père et c’est son fils Ernest qui part à l’aventure avec une petite taupe qui lui sera d’un grand secours pendant son périple.
C’est clairement l’histoire la plus triste de la série, l’ambiance est sombre du début à la fin, il y a moins d’humour et les lieux visités font moins rêver. Pour autant, c’est toujours très fin au niveau de la psychologie des personnages, pétri de bienveillance et bourré de sucreries qui mettent l’eau à la bouche. Une conclusion à la hauteur de cet univers hyper touchant dans lequel Mickaël Brun-Arnaud n’a pas eu peur d’aborder des thématiques “pesantes” comme le deuil, la maladie où les violences intra-familiales avec une finesse et une intelligence qui forcent le respect et l’admiration.