le 18 mars 2020
Superbe à découvrir
Pour son premier roman, Lucie Brémeault nous propose un caléidoscope de genres inclassables, on y trouve du polar, du thriller mais aussi un roman noir et psychologique sans oublier la touche de...
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Très bonne surprise que ce roman que je croyais être un polar et qui ne l'est pas. Il est plutôt l'histoire d'une femme qui doit revivre après une tragédie qu'elle a vécue. Construit en six parties, elles-mêmes bâties en chapitres avec deux narrateurs en alternance, l'un change à chaque partie, seule Rachel reste. Très bien fait et plaisant à suivre. Un roman dans lequel les femmes sont omniprésentes, la seule figure masculine est celle de Nick, les autres passent vite et détruisent des vies ou alors, ils ne font que passer un soir dans un lit et sont si peu importants.
Rachel fera un séjour en prison, y dialoguera avec des détenues, cogitera beaucoup, vivra à l'économie. Un chapitre m'a marqué, bien écrit, qui résume en quelques lignes la vie enfermée, une sorte d'inventaire des journées qui se suivent et se ressemblent : "Les semaines passèrent sans que la moindre journée diffère de la précédente. Mila avait cessé de pleurer la nuit, juste après l'extinction des lumières, au bout de deux mois. Trois détenues avaient retrouvé la liberté, six étaient rentrées, cinq bagarres avaient éclaté. On servit douze fois du porridge à la cantine, les toilettes furent bouchées pendant une longue semaine. Rachel avait lu huit livres, vu sa mère au parloir neuf fois, pensé à Nick mille fois. Elle avait participé à trois groupes de parole, pris quarante-cinq douches, fumé douze paquets de cigarettes, pleuré quatre fois dans son oreiller, gratté le plâtre du mur des heures entières en pensant aux prisonniers de Shawsank." (p. 199)
Lucie Brémeault aborde de manière franche et directe le traumatisme, le retour à la vie, la confrontation à l'autre dans des moments et des lieux pas toujours propices, à travers un beau personnage de femme, à la fois forte et fragile qui ne laisse jamais son humanité en berne malgré tout ce qu'elle vit. C'est bien vu, bien fait.
Créée
le 6 mars 2020
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