Les Sept soeurs, la Soeur du soleil de Lucinda Riley, présentationNew York, mars 2008, Electra se confie à son psy sur la mort de son père. Elle sait que son père avait honte d’elle. Elle affirme avoir été en colère. Son ex, Mitch, est une rock star. Electra boit et se drogue. Electra ne doit pas penser à sa famille. Elle est malheureuse, seule.Avis Les Sept soeurs, la Soeur du soleil de Lucinda Riley#lesseptsoeurs6Electra est un mannequin de renommée internationale. Elle est magnifique, n’est pas capricieuse lorsqu’elle fait son travail. Tout le monde peut compter sur elle. Elle est toujours en colère et ne fait confiance à personne. Electra cache un profond mal-être. Elle n’est pas forcément proche de ses soeurs. Elle a été la dernière arrivée et a été un bébé hurleur. Son enfance, son adolescence n’ont pas été de tout repos pour ses proches. Pour tenir avec son agenda de folie, Electra a plongé dans l’alcool et la drogue. L’arrivée de sa nouvelle assistante, Mariam, va, en partie tout changer. Mariam s’occupe d’elle, n’a pas peur d’Electra et instaure une relation de confiance. L’arrivée de la grand-mère d’Electra, Stella, va également être un évènement difficile à gérer pour la jeune femme. Elle pense que Stella veut son argent. Mais la descente aux enfers est lancée. Electra devra partir en cure de désintoxication. Elle pourra mettre les mots sur tous les maux qui la rongent, se comprendre, comprendre les autres et devoir faire confiance. Electra se révèlera et prendra son destin en main, destin qui se révèle être d’aider les autres, tout en faisant attention à ne pas replonger.Stella, la grand-mère d’Electra va lui révéler au fur et à mesure son passé. Tout part de Cecily, une jeune américaine qui part au Kenya avec sa tante après un chagrin d’amour. De passage en Grande-Bretagne, Cecily aura une relation amoureuse avec un jeune héritier. Elle s’est fait duper. Elle cachera son chagrin au Kenya mais elle apprend qu’elle est enceinte. Elle fera un mariage de raison avec Bill, un homme rencontré au Kenya et pour qui elle éprouve un profond respect. Il est éleveur et passe sa vie à s’occuper de son bétail, à chasser, à être proche des Maasaï. Cecily adore le Kenya, ses grands espaces, ses magnifiques paysages. Un drame va bouleverser sa vie et la découverte d’un bébé, dans les bois, va permettre à Cecily de devenir mère. Mais dans cette contrée, une femme blanche ne peut pas devenir la mère d’un bébé noir. Même si Bill est souvent absent, il se rangera auprès de Cecily et lui proposera des solutions. Une deuxième guerre mondiale, un mari aux abonnés absents, Cecily est pratiquement toujours seule. De retour aux Etats-Unis où elle est censée passer quelques semaines, Cecily y restera pendant plus de vingt ans. Mais la jeune fille de bonne famille, là encore, prendra une décision qui bouleversera sa vie. Elle ne veut pas se séparer de Stella.Les vies d’Electra et de Cecily sont profondément détaillées. Le lecteur ne sait pas ce que Cecily vient faire dans ce roman mais au fur et à mesure de sa vie, on peut le comprendre. Il ne manquait qu’un évènement à la jeune femme pour qu’elle s’engage pour une grande cause, l’éducation des enfants de couleur et les droits des noirs. Le roman traite du sujet de la vie des colons blancs au Kenya, de ceux qui ont fait prospérer le pays, qui ont pu tisser des liens avec les communautés, de ceux qui ont passé leur temps à faire la fête. Mais le Kenya est un pays difficile qui ne demande qu’à se soulever. Le roman traite de la condition des personnes noires aux Etats-Unis, du peu de droits qu’ils ont. Ce sont des personnes fortes qui passent leur vie à les défendre, contre le pouvoir, la police… Ce sont des enfants noirs qui ne semblent avoir aucun avenir, sauf s’ils sont instruits, si on les coupe de la drogue, qui fait des ravages parmi cette communauté. Ce roman traite également des problèmes de drogues. Il touche aussi bien les personnalités que les personnes qui n’ont pas d’argent.J’ai trouvé ce roman très long à se mettre en place. Je pensais qu’Electra m’aurait plus davantage. Car j’aime beaucoup les personnages torturés, qui n’arrivent pas à se faire une place dans leur famille, même recomposée. Mais le personnage n’a aucune saveur. Je ne dirai pas que c’est une pauvre petite fille riche, loin de là car son père a fait en sorte que toutes ses filles adoptives travaillent, trouvent leur voie, même si elles n’ont manqué de rien. Mais comme dans le roman précédent, les dialogues ne sont pas assez travaillés, peuvent être infantilisants, tout comme certaines situations. Pourquoi avoir passé autant de temps à détailler la vie de Cecily en Afrique, alors qu’il aurait été plus agréable de raconter plus sa vie aux Etats-Unis lorsqu’elle élève Stella. Elle a dû affronter également, dans son pays, des situations plus intenses, plus graves pour élever Stella. Un roman qui ne m’a pas forcément plu. Les femmes sont certes fortes, elles souffrent, elles évoluent, elles veulent faire valoir leurs droits et aider les autres, mais ce n’était pas aussi intense que dans les romans précédents. Les parties historiques ne sont pas assez prenantes et ne sont pas forcément instructives. Je l’ai lu car je voulais connaître les évènements et je ne pouvais pas laisser tomber après avoir déjà lu cinq tomes et qu’il m’en manque deux. Seules les 150 dernières pages sont assez intenses.