Les Gziltes, c'est cette civilisation alliée à La Culture mais qui a décidé de ne pas la rejoindre à sa fondation, il y a dix mille ans. Des Suisses, en quelque sorte. Bref, ils arrivent à la dernière étape, l'ultime étape, de leur civilisation, après des générations de débats et discussions: Ils vont se sublimer. Un genre d'espace-temps hors normes, ultime. Nous sommes à 24 jours de la sublimation, quand plusieurs évènements risquent de chambouler tout ça. Tout d'abord, la destruction d'un vaisseau Gzilte civile et non-armé. Alors que le 14ème régiment rappelle la musicienne et réserviste Vyr Cossont, leur QG est à son tour détruit. Vyr sera sauvé par le vaisseau de La Culture N'allez pas confondre... qui s'est donné pour mission officieuse, avec d'autres vaisseau de La Culture, de découvrir les raisons de ces attaques, ainsi que le secret que semble détenir un personnage que Vyr connaissait et qu'elle devait retrouver: QiRia, un personnage extrêmement vieux, assez vieux pour, à priori, avoir participé à la création de La Culture il y a dix mille ans. A eux ensuite de décider s'ils doivent dévoiler ce secret au peuple Gziltes, alors que ça pourrait compromettre leur sublimation.
Alors ouais, vu comme ça c'est assez flou, et sans connaitre l'univers de La Culture, c'est même pas la peine. Mais bon, c'est le 9ème et dernier volume (avant la mort de l'auteur), donc partons du principe que ceux qui lisent ça doivent un minimum connaitre. Sinon revenir sur les bases de la culture demanderait trop de travail.
Pour un dernier volume, il est assez quelconque. Enfin, quelconque dans le cadre du cycle, qui est un cycle majeur d'une extrême qualité pour ceux aimant la science fiction. Donc encore un livre de qualité, avec moult rebondissement, et toujours ce côté presque décontracté malgré les évènements.
Et pourtant, j'avoue avoir eu du mal à rentrer dedans. La grosse première partie du livre me semble bien longue à démarrer, et j'ai eu une sensation de surplace pendant un long moment. Mais les personnages, comme d'habitude, sont de qualité, les vaisseaux de La Culture toujours aussi attachants, et l'histoire reste très intéressante à suivre. Une légère déception donc, peut être en attendais-je trop. Mais je ne boude pas mon plaisir, ma seule déception étant que le cycle s'arrête là sur un livre qui n'apportera jamais de conclusion à cet univers. Mais La Culture est en perpétuelle extension, et peut être survivra t-elle à son créateur.