Le résumé m'avait attiré mais je n'étais pas dans l'ambiance pour lire un roman historique, je l'avais donc remis à plus tard. J'ai profité de mes congés pour me plonger dedans après avoir survolé les critiques. Peut-être les ais-je survolé trop rapidement car après avoir lu une centaine de pages il m'a fallu vérifier que certains lecteurs ont les mêmes impressions que moi... Et c'est effectivement le cas.
Quelle longueur mais quelle longueur ! En lisant le résumé, je m'attendais à une sorte de chasse aux nazis mais version dictateurs grecs pour redresser les torts d'un membre de sa famille mais en réalité non, pas du tout. On a droit à son enfance, à son adolescence, à ses années d'université... Au final la chasse aux sorcières dure 50 pages, super ! J'ai reposé le livre à deux reprises tellement je n'avançai pas. Mais hors de question d'abandonner, je voulais pouvoir dire que je l'ai lu en entier avant de faire une critique.
Le manuscrit en lui-même ne semble pas assez travaillé : à un moment on a droit au même paragraphe mais dans deux versions différentes, signe que ce passage a échappé aux dernières corrections. Certaines phrases sont très longues et surtout il y a beaucoup de passages qui n'apporte strictement rien à l'histoire. Ca en est au point où on peut lire que Helena se réveille, va à la salle de bain, prend son petit déjeuner. Si ce n'était qu'une fois dans le livre mais non, on y a droit régulièrement ce qui alourdit l'histoire. Sans compter sur le côté romance qui est... Frustrant. il n'y a pas d'autres mots.
Lire la Statuette, c'est apprendre quelques mots de grec contemporain mais surtout devoir subir la vie d'Helena aux cheveux de feu.