La Stratégie de l'ombre par Kliban
Tom-bé -des-mains.
OSC a pris un style raide comme un cadavre. Tout est distancié, décortiqué, sans la saveur vive de ses écrits antérieurs. C'est verbeux et pire - à mes yeux - : démonstratif.
Rien à voir avec les fulgurances d'Ender, des Maîtres Chanteur, ou de la première des Chroniques d'Alvin le Faiseur.
Bref. Je ne lirai très probablement pas tout ce qu'il a produit dans la suite des premiers tomes du cycle d'Ender. OSC me rappelle désormais ces écrivains de SF dont le style change avec l'âge, s'alourdit, se charge de philosophèmes et de désirs de prouver certaines positions ; au détriment de la course narrative de l'œuvre, de la crédibilité des personnages, de la liberté du lecteur - le Franck Herbert des Hérétiques de Dune et des Maisons des Mères est dans ce cas là, quand bien même il resterait, quant à lui, un minimum intéressant.