Whatever People Say I Am , That's What I'm Not

Passer au scanner infrarouge tout ce contenu ne serait pas une mauvaise chose pour un petit peu faire le tri de la multitude de choses incroyables dont parle ce bouquin. Ces choses folles et véridiques que l'écrivain décrit avec une telle légèreté et simplicité mais non dénué de sens que l'on lit d'une traite rapide. Pourtant il exécute tout ça sans s'égarer , sans perdre notre intention. Il dit ce qu'il a dire avec son point de vue qui est loin d'être dégueulasse sur la communication entre les êtres à travers cette guerre fondé sur le silence , le thème des enfants soldats et évoluer dans un monde à l'hostilité psychologique et physique permanente.

La relation entre les personnages est d'autant plus intéressante sur comment chacun d'entre eux se perçoit et leur évolution dans un environnement qui diffère largement de ce qu'on pratique dans nos propre mœurs éducatives. Le livre te montre que l'éducation aurait pu être bien pire ou il n'y a qu'à ouvrir un manuel d'histoire (aka les principales inspiration de couverture Vaporwave , ceux là plus les bouquins de maths) à la page du sort qu'on attribuait aux gosses de Sparte pour q'ils deviennent de grands guerriers. Vous tomberiez de très haut en connaissant l'enfance de votre apollon Leonidas à base de viols , pédophilie et autres délicieuses crasseries.

Le jeu , ou du moins la phase de jeu entre le début et la fin du match ainsi que son concept , n'est pas forcément la partie la plus agréable que j'ai lu car le flou ne me permettait pas de saisir l'action que décrivait le livre. Et pourtant , et c'est ça qu'est bien , ces moments ne durent que un ou deux paragraphes. L'auteur a la choix judicieux de bien plus donner d'importance à l'avant-match et a ses conséquences. Ses répercussions sur le récit et sur le personnage doublent alors complètement l'intérêt de la lecture qui s'enfile aussi aisément dans l'esprit que dans le cul de Riley Reid (si tu connais pas , frèro , c'est que ta vie sexuelle est palpitante ou que t'es trop vieux pour ces conneries). Du coup ça m'a rappelé Le Stratège avec Brad Pitt où la préparation du match et les influences des victoires sont primordiales par rapport à la phase de jeu en elle-même.

Entrer dans l'esprit de ce garçon bouleverse , Ender n'avait rien demandé à personne et qui , de plus , n'a pour seule solution que de fuir en avant et jouer le jeu , en plus de celui imposé par ses supérieurs : les adultes. Comme si l'éducation elle-même n'était qu'un grand jeu avec des règles régies , arbitrées et contrôlées par les adultes.