Ma critique porte principalement sur l'ensemble de la saga. Attention, j'ai dissimulé les spoils du tome 4, mais pas ceux des tomes précédents, puisque je pars du principe que si vous lisez les critiques du tome 4, vous avez déjà au moins lu les tomes précédents.


Voici les principaux points que j'aimerais évoquer :



Un imaginaire foisonnant animé par une écriture maîtrisée


L'auteur nous propose d'entrer dans un imaginaire très riche, dans lequel rien ne semble laissé au hasard. On voyage dans un monde où tout est unique jusque dans le moindre détail. Ce qui m'a frappé, c'est la précision et la justesse des descriptions. Quand d'autres romans donnent une idée parfois vague des éléments de l'histoire, la Passe-miroir est toujours extrêmement clair et précis. On visualise parfaitement les détails des lieux, l'architecture, les paysages, l'agencement d'une pièce. Il en va de même pour l'apparence des personnages, leur énergie, leur façon de bouger, leurs manies, comment ils apparaissent au monde extérieur. Lorsque je repense à des personnages d'autres romans, mon souvenir est souvent flou, mais lorsque je repense à Ophélie, Thorn, etc. Leur image et leur attitude s'impose à mon esprit comme s'ils étaient des personnes de mon entourage réel. Cette justesse de l'écriture est aussi présente pour tout ce qui est magique et abstrait, les pouvoirs, l'état fragmenté du monde, les événements surnaturels. A l'exception de ce tome 4, je n'ai jamais eu aucun mal à me figurer cet univers, et c'est même déroutant à quel point je peux avoir une visualisation précise et juste d'une scène aux événements très abstraits ou inhabituels. L'écriture est bien maîtrisée, pas répétitive, j'avais cette impression de lire une histoire très développée et réfléchie, jusque dans chaque détail de chaque phrase.



Une histoire singulière


On pourrait croire que ce foisonnement de détails peut mener à l'ennui du lecteur, comme ça a été le cas pour moi dans d'autres récits fictifs, mais pas du tout. Pourquoi ? Parce que tout y est singulier. Quand beaucoup de romans reprennent souvent les mêmes stéréotypes, ici tout est neuf et inventif. La façon dont les pouvoirs s'intègrent à la vie quotidienne de la population, le fonctionnement géologique et politique du monde, les architectures et agencements particuliers de l'espace, les codes, les normes. On se retrouve souvent dans des situations très atypiques, parfois même ridicules, qui sont pourtant prises très au sérieux par les personnages dans le cadre des lois de cet univers, ce qui rend la lecture souvent amusante. J'aime bien la façon dont l'héroïne enfreint souvent le fonctionnement des lois de l'environnement qui l'entoure pour se retrouver dans le pétrin. Mais c'est aussi la singularité des personnages qui donne de la saveur à cet univers. Quasiment aucun personnage n'est banal, à commencer par nos deux héros dont la relation sort complètement de l'ordinaire. Ils sont uniques, et attachants d'une façon qui leur est propre. A vrai dire, j'ai mis beaucoup de temps à m'attacher à eux, mais une fois que c'était le cas, je me sentais très impliquée dans leur destin et vulnérable face à ce qui pourrait leur arriver. J'ai trouvé leur relation d'abord étrange, puis touchante, parce qu'elle montre qu'un amour hors de la norme peut exister et être très fort. L'auteure parvient à nous faire aimer le personnage de Thorn malgré sa différence, alors qu'il n'a au premier abord rien d'attachant, et qu'il a un caractère très atypique et déroutant du début à la fin. J'ai beaucoup aimé son développement dans le dernier tome. J'ai aussi aimé la forte volonté d'Ophélie et Thorn, et le fait qu'ils accordent beaucoup d'importance à la morale, ce qui est souvent un point qui me déçoit dans d'autres histoires fictives. Je pouvais avancer dans ma lecture en toute confiance en sachant que les personnages principaux, malgré leurs défauts humains, seront toujours honnêtes et bienveillants. Mention spéciale pour les chapitres de Victoire. J'ai particulièrement aimé suivre le point de vue d'une enfant muette projetant son esprit hors de son corps pour voyager. C'était réellement insolite, et je me suis attachée à elle, alors même qu'elle ne parle pas d'un point de vue extérieur pour ceux qui l'entourent. Le tout donne un sentiment de fraîcheur. Lire cette saga fut véritablement un voyage insolite, et je ne le regrette pas.



Une intrigue très captivante


L'histoire ne fut pas d'emblée un coup de cœur pour moi, et certains aspects me déplaisant, je ne serais peut-être pas restée si ce n'était grâce à son intrigue très captivante. Plongée dans ma lecture, j'oubliais tout le reste, et je brûlais de savoir ce qui allait advenir. L'écriture sait parfaitement nous happer. Il y a un bon équilibre entre l'attente des événements à venir, et celle d'un passé à déterrer afin d'éclaircir l'origine de ce monde fragmenté. Il y a constamment un ou plusieurs éléments nourrissant notre curiosité, ainsi j'étais constamment maintenue en haleine. Les rebondissements et situations inattendus donnent de la vie à l'histoire. J'avais toujours envie d'y retourner, et c'est pourquoi j'ai fini toute la saga avec le sentiment d'avoir vécu cette aventure à fond.



Un rythme parfois irrégulier et frustrant


Je ne sais pas si ce n'est que moi, mais j'ai eu beaucoup de frustrations durant l'intrigue. Certains éléments traînent énormément en longueur, notamment la relation Ophélie/Thorn. Je trouvais ça bien au départ, mais je trouve que c'est poussé à l'excès, dans une attente interminable, des centaines de pages pour n'échanger qu'un mot, ne jamais avancer ou rendre les choses un peu plus claires. Et je trouve qu'il y a beaucoup de déceptions. Souvent durant l'intrigue, on nous crée des attentes, comme s'il allait enfin se passer quelque chose, y avoir une révélation, et puis il n'y a rien du tout. Une montée en tension qui mène au néant, et qui m'a parfois donné envie d'abandonner complètement la saga. Cela concernait surtout les tomes précédents selon moi, j'ai trouvé ça bien moins présent dans le dernier.

Pour donner un exemple dans celui-ci, au moment où Ophélie monte dans le train qui est censé la mener à la corne d'abondance, il y a ce moment d'attente et de tension, de savoir si elle va prendre la décision de monter et mettre sa vie en danger, ou de faire demi-tour pour retrouver Thorn. Elle choisit de monter à bord, on a donc la certitude qu'on va enfin découvrir quelque chose. Et puis non, le train fait demi-tour, retour au point de départ, pour finalement faire un long détour dans l'histoire et revenir au même point.



Trop de négatif


C'est vraiment quelque chose qui m'a refroidi dans ma lecture: Oui, on voyage dans un monde imaginaire haut en couleurs, mais y a-t-il quoi que ce soit de positif dans cet univers ? Ophélie quitte sa terre natale pour ne découvrir qu'un monde déprimant et cruel, où qu'elle aille. Si vous pensiez que ce ne serait ainsi qu'au Pôle, et bien non, c'est exactement pareil à Babel. Tout n'est que danger, injustice, institutions corrompues, utilisation abusive des pouvoirs, drames, tout dans ce monde semble antipathique. J'ai l'impression que la plupart des personnages mènent une vie pathétique, et que même quand ils ont l'air heureux, ils sont malheureux.

Et si on pensait que ça ne pouvait pas empirer davantage, on se retrouve, dans le tome final, dans un laboratoire où les sujets sont condamnées à passer le restant de leurs jours dans des conditions de vie atroces.

Oui, dans une histoire, il faut du danger, des obstacles, des moments difficiles comme dans la vraie vie, mais j'aurais surtout aimé un équilibre entre positif et négatif. J'ai l'impression que jamais personne n'a un semblant de vie heureuse, n'est traité humainement. Il n'y a dans cet univers aucun lieu réconfortant, le moindre recoin de ce monde est hostile. Il n'y a pas non plus de moments de relâchement, de véritable joie entre amis. On est constamment en danger, épié, maltraité, etc. J'ai par dessus tout eu cette impression dans le tome 3, où l'angoisse était permanente. J'ai eu l'impression de ne pouvoir enfin respirer qu'au moment de tourner la dernière page, ayant retenu mon souffle tout le long. L'atmopshère est très oppressante, pesante, j'ai même l'impression de n'avoir jamais autant ressenti autant d'angoisse dans une histoire, que ce soit dans des romans, séries, films ou jeux vidéos. Comme c'est une histoire de fantasy avec un monde imaginaire, je m'attendais à chaque nouveau tome à ce qu'on voyage, et qu'il y ait au moins quelque chose de positif dans ce voyage, que ça fasse un minimum rêver comme d'autres histoires du même genre. Je pensais explorer quelque chose de plus positif en découvrant Babel. Mais en vérité, on ne voyage pas, on se fait enfermer. Ophélie n'est jamais réellement en possession de ses moyens, elle est confinée et utilisée en permanence, et c'est à répétition, car c'est le cas dans chaque tome, sans jamais que cet aspect ne se renouvelle.

La prison n'a pas qu'une seule couche: dans ce dernier tome, elle est enfermée dans un laboratoire, lui-même dans une ville contrôlée par une dictature, elle-même sur un petit bout de terre entouré de vide, les voyages en dirigeables étant devenus impossibles à cause des échos.

L'emprisonnement se passe à tous les niveaux possibles, au point où notre envie de voyager se mue en envie de s'enfuir. C'est bien que le personnage soient mis à l'épreuve, mais c'est poussé si loin que ça en devient pathétique et triste, elle n'a jamais un instant de répit et doit se sacrifier entièrement, sans cesse. J'aurais aimé qu'il y ait au moins parfois un lieu où se réfugier, des moments de joie simple, un sentiment d'émerveillement, plutôt qu'uniquement une oppression permanente.



Une fin à la fois satisfaisante et décevante


Ca ne concerne que ce dernier tome. J'ai été mitigée par ce final.


Pourquoi satisfaisant ? Parce que j'ai vraiment aimé la révélation principale.

Celle de la corne d'abondance et de l'Envers. J'avais deviné en avance qu'il s'agirait d'un passage, j'avais imaginé une réalité parallèle, et que l'ancien monde s'y trouvait encore. La révélation était similaire à ça mais en même temps différente. Cette histoire d'envers et d'endroit, je l'ai trouvé ingénieuse et en adéquation avec le reste de l'histoire. C'était exaltant de découvrir qu'il n'y a jamais eu aucun effondrement, et ça fournit une façon cohérente de sauver le monde à la fin. A partir du moment où Ophélie décide d'entrer dans la cage, qu'on aurait pu penser mortelle, j'ai eu ce frisson à l'idée d'enfin découvrir une réalité nouvelle, de voyager dans quelque chose de purement et absolument nouveau. Ce lieu alternatif, où les âmes sont prises au piège d'une réalité qu'on ne peut pas tout à fait expérimenter, nous donne de nouveaux frissons d'angoisse, et semble être en adéquation avec le caractère atypique de toute cette histoire. J'ai aussi beaucoup aimé les "revenants" de l'ancien monde, modifiés de façon irréversible par des siècles d'errance, muets et innocents, avides de toucher et ressentir ce qui les entoure depuis que leur monde a repris sa consistance. Une humanité totalement dépouillée de ses codes, de ses savoirs, de son identité originelle. C'était un aspect intéressant et encore une fois atypique de cette histoire contenant beaucoup de surprises. Beaucoup d'éléments concrets du tome étaient bien maîtrisés, à l'image des tomes précédents, comme par exemple les indices concernant la corne d'abondance, avec les objets déféctueux, les pannes d'électricité, et les révélations horrifiantes des machinations de Lazarus.


Pourquoi décevant ? Parce qu'il y a trop d'éléments sans réponse ou abstraits. Pour une histoire si détaillée et maîtrisée, j'ai été surprise de voir tant de questions laissées sans réponses. Je suis notamment restée sur ma faim concernant le passé d'Eulalie Dilleux.

Comment a-t-elle pris connaissance du fonctionnement de l'Envers avant même d'y aller ? Elle s'est donné comme objectif de communiquer avec son écho, de lui donner une conscience, mais comment et pourquoi ? Comment a-t-elle su que créer l'Autre l'amènerait là ? Si ça n'a jamais été fait auparavant, sur quoi s'est-elle basée ? Comment a-t-elle su qu'elle devait s'inverser elle-même pour ça ? Pourquoi a-t-elle créé les esprits de famille et leurs pouvoirs ? En quoi donner des pouvoirs à l'humanité était censé contribuer à stopper les guerres (ça me donne plutôt l'impression que ça empirerait énormément les choses, si on était capables de créer des illusions, être invisible, animer des objets, etc.). Pourquoi existe-t-il des personnes inversées à part Ophélie (les sujets du laboratoire) ? Pourquoi Lazarus essayait-il encore de créer un monde idéal alors même qu'il s'effondre, ne sait-il pas qu'il va y passer avec le reste ? Pourquoi Ambroise 1er aidait Ophélie, et pourquoi il était visible alors que les autres habitants de l'Envers ont tant de mal à se rendre visibles (dont Eulalie) ? Si les esprits de famille ne sont pas humains et sont des échos incarnés grâce à un code, alors l'humanité entière qui descend d'eux n'est-elle pas censé aussi dépendre de ce code ? Pourquoi le train de la corne d'abondance a-t-il fait demi-tour, quelqu'un l'a-t-il animé ? Pourquoi nous disait-on qu'Eulalie a été punie le jour de la déchirure, alors qu'elle l'a créée volontairement ? Pourquoi/comment Seconde peut-elle voir les échos et le futur ? Pourquoi Victoire peut-elle projeter son esprit hors de son corps ? Pourquoi se retrouve-t-elle au fond d'un puits de l'Envers ? Comment de simples barreaux sont censés emprisonner la corne d'abondance, alors qu'elle est une minuscule particule ? Et l'écho qui l'avale, c'est très abstrait.

Bref ça part dans tous les sens, il y a tant de questions et finalement, beaucoup de détails laissés à l'abandon.


Et lorsqu'il y avait une explication, j'ai trouvé ça trop abstrait. Le tome est parsemé de passages indigestes contenant des suites de questions interminables sur la résolution de tout. Mais lorsqu'on a des révélations, ce n'est pas très impactant, parce que c'est incompréhensible.

Celle qu'on croyait être Dilleux est en réalité l'Autre, ça ne fait que rendre plus flous des concepts déjà difficiles à comprendre, pas assez concrets. Cette révélation m'a vraiment perdue, sachant qu'on voit celle qui se prenait pour Eulalie, et qui était en fait l'Autre, partir à la recherche de l'Autre pour empêcher la fin du monde, et à la recherche du pouvoir de téléportation des arcadiens... mais qu'en même temps, on voyait l'Autre "en coulisses", qui pouvait déjà se téléporter, qui planifiait la fin du monde et lisait le futur. Est-ce moi qui suis passée à côté de quelque chose ? J'ai l'impression que ça n'a aucun sens. De plus, je ne comprends pas pourquoi l'Autre associe la mort d'Ophélie à la fin de l'humanité. Il veut renvoyer Dilleux dans l'Envers, mais ça aurait rétabli le déséquilibre, et donc permis au monde de rester tel qu'il était avant qu'elle en sorte. Pas de provoquer sa fin. L'explication sur Ophélie qui libère Eulalie de l'Envers semble également floue, on ne sait pas pourquoi leurs identités se sont mélangées. Pourquoi Eulalie a perdu la mémoire en sortant, alors qu'Ophélie n'a pas perdu la sienne en sortant de l'Envers. Je trouve aussi bancals certains aspects de l'Envers, je trouvais qu'il était plutôt cohérent en tant que phénomène naturel, surtout que les échos etc. sont souvent expliqués de façon scientifique. En revanche, je trouve que le fait que les mots ne puissent pas y exister, ou que les échos puissent être matérialisés avec un code, le rendent moins réaliste, puisque les mots ont été inventés par les humains et ne sont pas un phénomène naturel. Il en va de même pour la contrepartie symbolique, c'est tellement abstrait, et j'ai trouvé que ça n'avait pas de sens en soi. Un écho doté de conscience sert de contrepartie à la moitié du monde terrestre. En quoi ça fait sens ? Même chose pour Ophélie lorsqu'elle sort de l'Envers et y laisse ses doigts en contrepartie. Elle appartenait entièrement à l'Envers, donc comment une partie d'elle-même peut-elle être une contrepartie à elle tout entière ? Et les doigts, ils servent à quoi dans l'Envers, quelle est leur valeur maintenant qu'ils sont détachés de leur propriétaire ? Cela semble relever de facilités scénaristiques qui, quand on creuse, n'ont en fait ni queue ni tête.

Au final, même en essayant de m'adapter aux lois de cet univers, je n'ai pas réussi à donner du sens à tout. Si je ne l'avais pas lu avec lenteur, en prenant des notes sur mes théories, ça aurait été carrément incompréhensible. Quant à la toute fin, je n'ai pas vraiment d'avis dessus, je l'ai trouvée plutôt cohérente, imprévisible et bien menée.



Conclusion


Il y a dans cette saga à peu près autant d'éléments qui m'ont plu que d'éléments qui m'ont déplu. Je trouve que c'est une oeuvre objectivement de très bonne qualité, malgré une maîtrise devenue bancale au dénouement. L'intrigue, très captivante et stimulante, aura su préserver mon intérêt du début à la fin. L'auteure a su aisément m'emporter dans son monde unique et créatif, et finir par me faire ressentir un réel attachement pour ses personnages. Malgré quelques déceptions, le voyage en a vraiment valu le détour. Ce récit a su se démarquer avec brio parmi les oeuvres fictives que j'ai pu découvrir jusqu'à maintenant, et je ne suis pas près de l'oublier.



Smeagol
7
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le 9 juin 2025

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