Les mondes dans lesquels les personnages évoluent nous apparaissent rapidement fragilisés par la déchirure provoquée par Lord Asriel à la fin du premier volume. Entre opposition à l’église et dérèglement climatique, ces mondes entrent en résonance avec le notre. Si le lecteur cherche des réponses, il va vite se rendre compte que l’auteur ne creuse qu’un peu plus les sujets mis en avant et nous laisse dans l’espectative d’explications plus concrètes.
La Poussière, les spectres, les particules élémentaires… Trois mots qui semblent désignés une même chose et nous entraînent un peu plus dans des théories scientifiques. Mais si le texte s’inscrit d’avantage dans la science-fiction, le récit reste profondément encré dans le fantastique avec ses créatures divers et multiples qui semblent s’unir dans un objectif commun: la Grande Guerre. L’écriture reste par ailleurs riche en aventures, le suspens nous tient en haleine et les personnages ne cessent de nous surprendre et/ou de nous émouvoir.
La Tour des Anges introduit donc de nouveaux personnages et l’événement majeur qui déterminera l’avenir de tous. Si l’introduction de Will peut paraître tardive, il prend rapidement la place qui lui est désignée. Pullman est assez clair dans ses intentions concernant son rôle et le duo Lyra/Will fonctionne bien. Au fil des pages, on comprend qu’ils auront tous deux un rôle déterminant à jouer pour sauver les mondes. Les bases sont désormais installées pour entrer dans un troisième volume qui sera sans nul doute captivant.
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