*Je n’ai pas lu le Tome 1 “Les gens heureux lisent et boivent du café”
Bon après je ne suis pas certaine de vouloir m’y plonger…
Honnêtement, dès le premier paragraphe je me suis entendue souffler. J’ai directement trouvé une écriture enfantine et dotée d’une imagination insensée. La description du personnage principal Diane est selon moi, très superficielle et donne une image beaucoup trop stéréotypé d’une femme qui a le contrôle sur sa vie avec ses petite “habitudes” de parisienne. Madame Diane a l’habitude des gens qu’elle côtoie dans son café, de son brunch avec son Félix le dimanche matin, de sa commande à ce propre brunch, de son petit masque et sa petite crème le dimanche soir en mode take care because je suis une femme qui fais attention à elle, à l’image qu’elle offre aux autres et naninania. Par pitié, c’est sincèrement les histoires que j’inventais quand j’avais 8 ans et que j’idéalisais la vie d’adulte et la place de la femme dans la société.
Dès le départ j’étais donc refroidie, pour autant je continue facilement à rentrer dans la narration, à vouloir lire la suite rapidement. En effet, l’écriture et la syntaxe est disons, très accessible, aussi une littérature “guimauve” communément appelé.
Par la suite, je déteste le rapport qu’elle a aux hommes en mode dès qu’un homme est gentil elle n’arrive pas à tomber amoureuse et veut retourner avec le monsieur toxique qui a couché avec une meuf (parce qu'il est triste ouinouin) sans savoir son prénom et jusqu’à lui faire un gosse en 2 jours ????? Diane a tellement d’estime pour elle-même, elle sait vraiment où son coeur est, et pense aucunement à son ami Félix quand elle décide de quitter la France (et lui qui pardonne en 3 sec alors que la Diane ça fait 3 ans qu’elle pense qu’à sa gueule, non mais oh !). Je n’aime pas cette idée de donner une légitimité de regarder que son nombril parce que le/la protagoniste a vécu un deuil et/ou un passage difficile dans sa vie. C’est la vie purement dans son entièreté de vivre des choses douloureuses et je pense qu’il faut trouver la limite dans le développement de personnages principaux comme celui de Diane. Honnêtement on en a que pour sa gueule et les autres personnages sont très peu, voire pas du tout développés, ou du moins ils n’ont aucunement la place pour livrer une quelconque réflexion émotionnelle.
Tout est parfait dans ce roman et dans l’écriture d’Agnès en vérité, je sais que c’est globalement un choix mais en tant que lectrice je n’ai rien trouvé de naturel dans l’histoire. Je trouve la place de la femme très déplacé parce que litteralement Diane vit entouré d’homme mise à part Abby (qui va mourir) et Judith (apparemment elles sont besties dsl j’ai l’impression qu’elles sont cousines éloignées). Et ce monsieurs Felix qui est décrit comme le meilleur ami Gay mais stop, ai-je vraiment besoin de m’exprimer à ce sujet ? Oui. Il faut arrêter de stéréotyper cette relation femme-meilleur ami GAY devenue beaucoup trop idéalisée selon moi, on s’en balecouilles de son orientation sexuelle en fait, moi je veux savoir qu’est ce qu’il fait que c’est lui ? qu’est ce qui le définit ? comment il se perçoit dans la vie ? comment il interagit avec les autres ? s' il a peur de la mort ? quand est ce qu’il a perdu ses dents de lait ? est ce qu’il est satisfait, comblé émotionnellement dans la vie qu’il mène actuellement ? Felix je ne te connais pas, je sais juste que tu es gay frère c’est chiant.
Bref. Malgré tout c’est une lecture qui est très facile et évidemment entraînante, mais je n’apprécie pas cette facilité et cet enjolivement global de la vie, même ses deuils à Diane ils sont cools en vrai, c’est terrible. OUlalala je suis triste alors je tremble et je fume parce que je claque un smic dans mes putains de cigarettes qui font de moi une femme badass.
Allez.
La place de la cigarette dans ce roman est la même que dans A bout de souffle pour donner une idée, c’est chaud d’en faire un personnage principal comme ça.