Addie est née au 17e siècle. Sa vie bascule à l'adolescence, lorsqu'elle est promise à un mari qu'elle n'aime pas. Elle rêve de liberté et de temps, mais son destin est scellé. Elle prie les Dieux, mais ceux-ci ne l'entendent pas. Son amie lui a conseillé de se méfier des ombres, mais Addie est désespérée.
Un dieu ténébreux répond à son appel, mais il s'avère être un diable. Il lui propose une éternité en échange de son âme, à condition qu'elle se lasse un jour. Le contrat est signé, mais il oublie de préciser que le prix à payer est la mémoire. Personne ne se souviendra jamais d'elle, pas même son nom.
Addie Larue est condamnée à vivre éternellement sans laisser de traces. Elle peut profiter de certains avantages, comme partir sans payer, mais cela devient lassant. Elle rencontre pourtant Henri, qui se souvient d'elle. C'est un miracle, et elle est prête à tout pour le garder près d'elle.
J'ai adoré ce livre, malgré un début un peu long. L'idée d'Alzheimer inversé est un pari risqué, mais V. E. Schwab l'a réussi. La narratrice, Solange Wotkiewicz, a une bonne cadence et diction, et met de l'émotion dans l'histoire. Addie est un personnage en quête d'amour, de liberté et de savoir, et je me suis sentie happée par son histoire. C'est un livre que je recommande, avec une auteure qui a réussi son pari.
Ma chronique complète
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